ALDEBARAN
La Créature

Saboté par le policier de première classe Stutz, le dirigeable du groupe s’écrase dans les Grands Marécages, la partie la plus dangereuse d’Aldébaran. Armés de leur seul courage et de quelques cordes, ils décident de sortir de là par la voie des arbres.
Mais devant la lenteur de leur progression, ils rejoignent la rivière afin de la descendre sur le dos de puissants mais paisibles herbivores, les Théodores.
Malheureusement, rien ne se passe comme prévu : Li se fait attaquer par un monstre aquatique.
Gravement blessée, elle se retrouve séparée du groupe avec Marc et Kim, venus à son secours.

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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2 avis sur ALDEBARAN #5 – La Créature

A pu, fini ! Bouh ! C’est triste de quitter des personnages avec qui on a partagé tant de choses pendant 5 tomes ! Surtout si, comme moi, vous les avez presque tous lu à la suite. C’est avec un réel pincement de cœur que j’ai fermé ce dernier livre.
Soit dit en passant, cela n’empêche pas quelques bémols.

Mais d’abord les très bons points, qui sont presque les mêmes que pour ses prédécesseurs : un très beau dessin, avec un bestiaire époustouflant (encore plus dans ce tome), de grandes émotions et un très beau dénouement. On vit la rencontre avec la Mantrisse à travers les yeux de Marc, tout en sensibilité. Leo trouve les mots justes pour lui faire décrire son émerveillement, parfois par des non-dits, simplement par des regards, qui rend Marc (et les autres) si humain.

Ce qui est très appréciable aussi, c’est la grande cohérence du récit, que je n’ai peut-être pas assez souligné sur les autres tomes. D’abord, le bestiaire, qui s’adapte bien à l’environnement de la planète, comme si la Nature elle-même avait soufflé ses suggestions à Leo. Et comme toujours dans la SF, on peut rapidement se casser la figure, faire apparaître des petites confusions. Là, j’ai trouvé que tout s’enchaînait bien.

Troisième bon point : les relations entre les protagonistes. Elles sont exacerbées par l’accident en pleine jungle ; les rapports se détériorent, même entre les meilleurs amis. Cela fait grimper d’autant la tension, qui atteindra son paroxysme à la sortie des Marécages (mais ça, je vous laisse le découvrir)

Le petit bémol, donc, c’est que j’ai eu l’impression d’un rythme un peu rapide quand même, comme si en fait Leo avait besoin de quelques cases ou pages supplémentaires pour bien amener sa conclusion. Le déroulement du récit est donc un peu moins fluide à mon goût.

Et bien sûr, c’est dommage de quitter nos héros : on aurait aimé voir Kim et Marc fonder une petite famille, Li guérir et retrouver sa joie de vivre, bref, voir un peu la vie sur Aldébaran APRES.
Mais heureusement, comme la Mantrisse reste un animal très mystérieux, Leo nous a concocté une suite, qui la mettra en scène sur une autre planète : BETELGEUSE.

Par PATATRAK, le 15 mai 2003

Absolument fantastique, j’ai complètement été absorbé dans cette série et le dénouement me promet encore de nombreux moments de plaisir avec la découverte des autres récits qu’a écrits cet auteur. Je dois dire que ce dernier opus conclut impeccablement cette série, qui ne fut ni trop longue, ni trop courte, mais bien rythmée et bien établie. Le nombre de tomes, l’univers en place, l’histoire, et bien sur les dessins, me font penser qu’il s’agit là d’une série qui est remarquable sur bien des points. Tout d’abord, l’auteur n’a pas délayé son univers de façon à le rendre lassant, et à su saisir la bonne dose d’informations qu’il fallait dans chaque tome, et en cela, c’est déjà remarquable je trouve.
Ensuite, les personnages sont attachants, et l’histoire nous tient en haleine mais suffisamment pour bien accepter le délai entre chaque album, et enfin, les dessins, l’univers créé et les couleurs, contribuent à faire de cette série un must dans une bibliothèque. C’est décidé, Léo a toute ma confiance pour ses future et ancienne productions, que je vais me hâter de découvrir. Vous me suivez ?

Par Siam l'Archiviste, le 13 février 2004

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