ALIX
Alix l'intrépide

Nous sommes en 53 avant Jésus-Christ. Rome est gouvernée par les triumvirs César, Pompée et Crassus. Khorsabad , fabuleuse cité du royaume assyrien ( dans le nord de l’actuel Irak.) vient d’être prise par Marsalla . Alix, jeune esclave gaulois, manque par maladresse de tuer le général en faisant tomber une pierre. Il est laissé pour mort dans un temple en flamme , mais parvient à s’enfuir .S’ensuivent maintes péripéties qui voient Alix vendu comme esclave au grec Arbacès puis adopté par le gouverneur de l’île de Rhodes, Honorus Galla . A la mort de son père adoptif, Alix va tâcher de rendre la monnaie de leur pièce à Marcus, Marssala et Arbacès qui voulaient l’utiliser pour faire parvenir à ses fins l’ambitieux Pompée.
Ces derniers tentent de le mettre hors d’état de nuire . Mais c’est compter sans le grand sens politique de Jules César, qui connaît bien les rêves de grandeur de Pompée et qui compte bien préserver ses chances d’accéder au pouvoir…

Par Lucania, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ALIX #1 – Alix l’intrépide

Apparu pour la première fois dans le numéro 38 du journal Tintin, le 16 septembre 1948, Alix a vécu depuis de nombreuses aventures. Alix l’intrépide (1956) doit peut-être être considéré comme un « galop d’essai » de Jacques Martin. En effet, je dirais qu’il a nettement un côté « pas fini » tant au niveau du scénario qu’au niveau du dessin manquant de personnalité.

Personnage en quête d’identité

Le jeune Alix qu’on nous donne à voir ici, ne ressemble en effet absolument pas au blond adolescent que nous connaissons. Son visage n’est pas le même selon les planches, on sent que l’auteur « cherche » encore son personnage. Quant à ses turpitudes, elle se succèdent à un rythme tellement effréné qu’on a du mal à suivre . En fait , on a du mal à voir quelle est l’intrigue et le fil conducteur de ce premier tome ; qui ne semble être qu’un prétexte pour faire vivre à Alix le maximum d’aventures en un minimum de temps.

Bd -Péplum

On nage dans une atmosphère nettement péplum qui rappelle un peu Ben-Hur ou Spartacus . En ce qui concerne la vérité historique , elle est bien sûr un chouia aménagée, mais dans les modes de vie et dans les décors la documentation est remarquable . Rien d’étonnant à cela, puisqu’on a souvent fait de Jacques Martin un pionnier de la bd historique .
Bref, Alix est un classique . Ce tome est un peu fouillis et part un peu dans tout les sens , mais il présente la genèse d’un héros qui connaîtra bien des périples. Rien que pour ça , ça vaut la peine d’y jeter un œil.

Par Lucania, le 18 août 2003

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