ALIX
L'ombre de Sarapis
A Rome, César a fait mander Alix Gracchus afin que ce dernier l’aide à retrouver son fils Césarion qui a été enlevé en Alexandrie, au palais de sa mère, Cléopâtre. S’exécutant de bonne grâce, le jeune romain s’est embarqué avec son ami Enak pour Ostie. C’est lors de cette première escale que deux sinistres individus, Ammonios et Menkhès, s’intéressent à leur déplacement tout en se promettant de saper leur mission. Durant la traversée qui doit les amener sur la côte égyptienne, Alix et Enak échappent de justesse à une tentative d’assassinat et parviennent tout de même à débarquer confidentiellement. Il ne fait aucun doute que la quête d’Alix n’est pas vue d’un bon œil en Egypte. Qui a donc intérêt à ce que Césarion ne soit pas retrouvé et pourquoi ? Est-ce que Cléopâtre et Néfrérou, le Grand Prêtre, seraient de ceux qui conspirent dans l’ombre du dieu Sarapis ? Alix va tenter de le découvrir.
Par phibes, le 17 novembre 2012
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782203025424
Notre avis sur ALIX #31 – L’ombre de Sarapis
Après Michel Lafon (voir tome 30 – La conjuration de Baal), c’est au tour de François Corteggiani d’intégrer la super saga historique initiée par Jacques Martin. Et c’est donc sous le patronage divin de Sarapis (dieu guérisseur égyptien dont l’effigie apparaît sur le premier de couverture) que l’intemporel personnage aux multiples aventures multi territoriales revient pour une nouvelle équipée qui doit le ramener en terre d’Egypte.
Cet épisode qui a le privilège de rester attaché à l’univers de l’œuvre originelle, permet de lancer Alix face à une autre conjuration qui touche à la descendance de César. De fait, le lecteur est convié à un face-à-face tendu entre ce personnage tout en intégrité et en finesse spirituelle et un autre, ô combien célèbre et ici bien ambigu, la divine Cléopâtre. Certes, ce n’est pas la première fois que ces deux protagonistes se rencontrent (Le fleuve de Jade, Ô Alexandrie, Le démon du Pharos…) mais chaque retrouvaille est toujours l’occasion de bons échanges et source d’intrigue.
L’ombre de Sarapis s’inscrit dans le concept d’une enquête policière historique à suspense. Elle nous entraîne dans les circonvolutions nébuleuses d’un complot mêlant à la fois rapt d’enfants, assassinats et manipulations en tout genre. Comme il se doit, Alix se révèle dans ses aptitudes de limier et permet d’animer une histoire, aux accents égyptiens, très bien structurée et assurément entreprenante. Cléopâtre, quant à elle, trouve également sa place, une place plutôt équivoque qui ne manquera de susciter quelques troubles.
Côté dessins, Marco Venanzi qui se voit suppléer par Mathieu Barthélémy, est plutôt à l’aise dans cet univers qu’il connaît pour avoir déjà participé en solo à un tome de cette série (Le testament de César) ainsi que dans d’autres séries patronnées par Jacques Martin (Les Voyages D’Alix – Vaison la Romaine, Les voyages de Jhen – Les Templiers). Assurément, son trait, de qualité, se veut en conformité avec ce qui a été fait jusqu’à maintenant. Ces décors sont riches de détails historiques prouvant que ce dessinateur travaille avec une rigueur certaine. De même, ses personnages ont du caractère permettant ainsi de donner du piquant à son aventure. On notera également une très belle participation de la coloriste Véronique Robin qui réalise ici un très beau parcours.
Un épisode de qualité à l’intrigue soutenue qui permet de conserver un intérêt constant à la saga, pratiquement trois ans après la disparition du grand maître regretté Jacques Martin.
Par Phibes, le 17 novembre 2012
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