ALIX
Le serment du gladiateur
Alix a quitté Rome pour se rendre dans la belle cité de Pompéi chez sa cousine Tullia. Profitant de la vue du balcon de la belle demeure de son hôte, le jeune homme assiste avec son ami Enak au défilé des gladiateurs qui vont combattre le lendemain dans l’arène sous le couvert de l’organisateur Lucius Holconius. Son attention est attirée en particulier par un combattant marse que la foule acclame avec ferveur et qui se nomme Acteus.
Le soir venu, alors que Faena, la domestique, a été envoyée par Tullia en ville, Alix et Enak décide de la suivre afin de la protéger contre toute mauvaise rencontre. Après l’avoir perdue, les deux compagnons retournent sur leurs pas et finissent par croiser le gladiateur Acteus escorté par deux gardes qui reviennent d’une fête organisée par une riche romaine. C’est alors que ces derniers sont pris à parti par un groupe de malfrats.
Alix intervient immédiatement et se voit dans l’affrontement sauvé par Acteus. Le lendemain, Alix décide d’aller remercier son bienfaiteur et par la même occasion lui rendre le coffre empli de présents que ce dernier a perdu en combattant dans la rue. En contrepartie de sa visite, Acteus lui raconte alors son histoire sans savoir que les évènements qui vont bientôt se déclarer ne vont pas tarder à lui donner une suite…
Par phibes, le 28 mars 2018
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782203118096
Notre avis sur ALIX #36 – Le serment du gladiateur
Pour la troisième fois depuis le tome n° 33 (Britannia), Mathieu Bréda et Marc Jailloux se retrouvent afin de lancer le personnage créé par Jacques Martin dans de nouvelles aventures épiques.
Après l’avoir fait déambuler à l’extrême nord de la Gaule et atteindre les confins de la Numibie, l’intrépide Alix est venu faire une halte chez sa cousine à Pompéi. Cette escapade est l’occasion pour le jeune gaulois de faire une nouvelle rencontre en la personne d’un gladiateur, Acteus, et de partager avec lui une équipée historico-dramatique non dénuée d’intérêt.
Toujours fidèle au grand maître (Jacques Martin) et à l’esprit de la saga, le récit a l’avantage d’être pour le moins captivant offrant une fois encore au héros patenté l’occasion de faire preuve de sincérité, d’intégrité, de générosité et enfin de volonté auprès d’un autre personnage charismatiquement qui se veut complémentaire de celui-ci. Grâce à ce gladiateur, dans une veine évidemment classique, le scénariste nous ouvre habilement l’univers des combattants des arènes, et pour cela, use d’une bonne dose de rappels historiques forts bien disséminés. Evidemment, l’intrigue prend le dessus sur le côté didactique et nous entraîne dans une quête vindicative pleinement enveloppante, utilisant quelques ressorts à la limite du fantastique jusqu’à un final un tantinet émouvant.
Côté dessins, l’on concèdera que Marc Jailloux s’est bien accaparé l’univers graphique de l’auteur originel. Son trait qui s’inscrit entièrement dans le style ligne claire fait preuve d’une belle recherche historique et artistique. On saluera tout particulièrement la belle richesse de ses décors (en particulier ceux enneigés qui tranchent habilement avec la douceur ambiante de Pompéi), le détail des personnages, leur expressivité réellement soignée.
Un épisode concluant que Jacques Martin aurait certainement cautionné et qui contribue profitablement à l’intérêt de la saga.
Par Phibes, le 28 mars 2018