ALIX
Veni Vidi Vici

46 avant J.C. Jules César a confié une mission à Alix. Il doit se rendre à Samosate, en Asie Mineure, afin de ramener des livres pour Rome. Ainsi, les romains pourront constituer leur grande Bibliothèque, comme celle d’Alexandrie. En compagnie d’Enak, Alix visite la ville et se rend dans le temple où sont gardés les livres. Mais quelque chose ne va pas. Enak remarque que des habitants s’agitent, on entend parler d’un mauvais présage, certains n’apprécient pas les romains depuis que Pharnace a trahi son père et souverain, Mithridate, et qu’il a fait aliance avec Rome.
De plus, Alix croise la route d’un de ses vieux adversaires : Arbacès. Il commence à comprendre que quelque chose se prepare…

Par berthold, le 3 novembre 2018

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Notre avis sur ALIX #37 – Veni Vidi Vici

Veni Vidi Vici.
C’est les mots même qu’a prononcé Jules César à la Bataille de Zela. Et la belle surprise de cet album, est de voir une nouvelle équipe créative prendre en charge la destinée du célèbre personnage créé par Jacques Martin. Au dessin, nous retrouvons Giorgio Albertini et au scénario David B.

Les deux nouveaux viennent apporter du sang neuf aux aventures d’Alix, tout en respectant les idées de Martin et le style. David B. nous montre un peu plus le côté sauvage et violent d’Alix, sa part gauloise, il rend Enak plus cynique, plus moqueur, d’autant qu’il prend davantage part à l’action. L’auteur du Tengu Carré va aussi donner plus de place aux femmes et ainsi, va créer le personnage d’une génate, nommée Personne, et qui va avoir un rôle fort importante dans cette aventure. Nous découvrons Alix comme on ne l’a jamais vu.
Nous croisons aussi Arbacès, qui va encore donner du fil à retordre à nos héros.
L’intrigue est bien conçue et bien écrite. Elle nous captive jusqu’au bout.
Ils font aussi la part belle à l’histoire, celle avec un grand H, en nous montrant cette bataille historique dans la plaine de Zéla où Jules Cesar dira sa phrase la plus célèbre. Nous pouvons voir que tout est bien documenté, tout bien décrit.

Albertini fait de l’excellent travail. Tout en respectant ce qui a été fait par ses prédécesseurs, il apporte de la nouveauté dans le dessin. J’avais la crainte qu’il ne soit pas à la hauteur de la tâche, mais je trouve qu’il a dépassé mes attentes et se place même en bon successeur de Jacques Martin.

En fait, David B. et Albertini font une excellente reprise des aventures d’Alix, le destin du gaulois devenu romain est entre de bonnes mains.
Veni Vidi Vici. C’est ce que peut dire aussi le duo qui a réussi là, l’exploit, avec ce tome là, de conquerir un nouveau lectorat et d’y amener du sang neuf.

 

Par BERTHOLD, le 3 novembre 2018

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