AMERIKKKA
Les bayous de la haine

Mai 2001. Tallahassee, Floride.
Steve Ryan et Angela Freeman, accompagnés par Alberto Ibanez, un des responsables de l’A.K.N. de Floride, enquêtent sur la mort de Mr Jack Lancaster. Ce dernier était un témoin d’une affaire qui s’est déroulée à Birmingham, Alabama, en 1953. Le chef de la police locale, le capitaine Lafarge, ne pense pas que ce soit un crime lié à cette affaire. Pourtant, d’autres crimes vont avoir lieu dans le coin et tous ont un lien avec le Klan…

Par berthold, le 10 avril 2010

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Notre avis sur AMERIKKKA #2 – Les bayous de la haine

Amerikkka est donc une bonne série.
Ce Bayou de la haine confirme bien ce que je disais par rapport à ce que j’avais pu voir lors de la lecture du tome 1.

Le scénariste Roger Martin signe une nouvelle fois une œuvre forte avec ce tome 2. De plus, il écrit un très bon récit policier, je trouve.
Ce que j’ai bien aimé dans cette nouvelle enquête, c’est que le mystère est tenu jusqu’au bout tout comme l’identité de l’enfant de sal…, pardon, du gars qui dirige tout cela en douce.
Outre Angela et Steve que nous connaissons déjà, nous allons croiser tout un panel de personnages assez intéressants. Comme le capitaine Lafarge, un officier de police "de couleur". Ce caractère est d’ailleurs assez prenant et prend un peu la tête d’affiche. Quant aux lascars du Klan, ils sont tout aussi réussis dans le rôle de "beaux salauds". Roger Martin ne pousse pas dans la caricature, il sait rester dans la limite.
J’ai bien aimé la fin aussi. Elle est parfaite dans le genre.

Ces histoires sur le K.K.K. nous font réfléchir et font peur aussi. Ça fait bien froid dans le dos.

Le graphisme de Nicolas Otero a su évoluer aussi. Son style s’est amélioré, il est plus recherché, plus fouillé, plus strict. Bien sûr, certains de ces personnages ont de bonnes gueules mais cela reste dans les limites de la caricature.

A noter le dossier concernant le K.K.K. à la fin. C’est toujours aussi passionnant et instructif.
Le bayou de la haine est donc un excellent polar qui séduira forcément les amateurs du genre.

Par BERTHOLD, le 10 avril 2010

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