AMERIKKKA
Les neiges de l'Idaho
Dans le cadre de la lutte de l’AKN contre le Ku Klux Klan, Steve Ryan va devoir se jeter dans la gueule du loup. Seul. Sans Angela. Prenant l’identité d’un prisonnier décédé mais que la presse a déclaré (à dessein) évadé, il va se faire faire de faux papiers ainsi que des tatouages : les mêmes que ceux de Gary Cummings dont il prend la place.
Sa mission est d’intégrer un camp d’entraînement néo-nazi : Wolfstadt, situé aux confins des Etats-Unis, au nord de l’Idaho.
La tâche ne sera pas aisée : il n’aura plus de contacts avec l’extérieur et ne se verra accorder petit à petit de la confiance par le Klan qu’après avoir subi et réussi de nombreux tests éprouvants. Les journalistes et les fouille-merde sont nombreux à vouloir s’introduire dans ce genre de zone "white only", mais la règle est simple : soit on est des leurs, soit on est mort…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2848100338
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Notre avis sur AMERIKKKA #3 – Les neiges de l’Idaho
Ce tome 3 d’Amerikkka est de grande qualité. Au niveau du dessin, tout d’abord, semi-réaliste et collant bien aux personnages que l’on suit. Par contre, peut-être moins au niveau du scénario en lui-même (que j’ai trouvé assez classique) qu’au niveau de l’information qu’il délivre.
Roger Martin serait en effet en France l’un des spécialistes du Klan. On suppose donc que tout ce qui est relaté par rapport à ce camp se base sur du vrai. Et là, c’est la claque ! Un véritable monde à part. Un style de vie dont on ne saurait rien si on ne lisait pas cette BD ou le genre d’ouvrages parlant du même sujet. Un peu comme lorsqu’on regarde, hébétés, des reportages à la télé sur des groupuscules d’extrême droite en se disant : "Mon Dieu, ça existe ! Des gens pensent et agissent comme ça…"
Les éditions Emmanuel Proust reprennent la série Amerikkka à partir de ce troisième tome, rééditant l’année d’après, en 2004, les tomes 1 et 2. Ils s’assurent ainsi une série de qualité de plus dans leur catalogue, un bon docu-fiction qui fera le bonheur des lecteurs avides d’action et de sensations fortes.
Par Sylvestre, le 5 mai 2006
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