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Les aigles de Chicago

Les auteurs, Roger Martin et Nicolas Otero, nous entrainent à Chicago pour la nouvelle enquête de Steve Ryan et d’Angela. Le Chicago que nous voyons dan sces pages n’est plus celui de l’époque d’Eliott Ness et d’Al Capone.
Les Aigles de Chicago nous montre une vision raciste et violente de la cité. 

Roger Martin nous narre des actes vraiment violents. Certaines scènes sont assez dures et difficiles, je trouve. D’entrée, le massacre dans le vidéo-club vous donne le ton et peut même vous choquer. Après cela, nous allons retrouver nos deux agents dans une enquête qui va s’averer fort palpitante. Ah ça, nous n’aurons pas le temps de souffler et nous aurons même droit à mouiller la chemise.
Le scénariste a donné un peu plus d’étoffe à ces deux héros. Le lecteur en a appris un peu plus sur leur passé. Il va aussi nous donner une autre vision de l’Amerique avec ces gens simples qui vivent avec peu, ceux qui ont rejoint les mouvement d’extrême-droite et n’ont plus d’objectivité.  
Tout cela fait encore réfléchir.

Le dessin semi-réaliste d’Otero s’affirme de plus en plus. Vous notrerez la constante évolution de son dessin. Le dessinateur est doué pour vous donner des gueules particulières à ces personnages, tout en reussissant à faire passer l’émotion. Il est capable aussi de vous en mettre plein la vue avec de très belles scènes d’action digne d’un block-buster (ou d’un épisode de Starsky & Hutch si vous préférez).

Les Aigles de Chicago confirme la puissance et l’utilité de cette série : distraire et faire réfléchir en même temps !

Par BERTHOLD, le 17 avril 2010