ARCTICA
Dix mille ans sous les glaces

Arctica est une nouvelle série imaginée par le scénariste de Golden City, Daniel Pecqueur. Ce qui m’a attiré, c’est cette belle couverture signée Manchu. Et même au début, au vu de la couleur bleue, je pensais que c’était un spin-off de Golden City : si vous feuilletez le livre, vous vous rendrez compte que ce sont les mêmes couleurs.  D’ailleurs, elles sont signées de Pierre Schelle qui officie sur les aventures de Banks.

Pecqueur imagine donc un nouveau thriller mettant en scène un as de l’aviation. Ce premier tome nous permet de faire connaissance avec le personnage de Dakota. Nous découvrons sa jeunesse et ce qui l’a conduit à devenir ce qu’il est. Bref, Dakota est promu à une belle carrière de héros de papier. Toutefois, Pecqueur n’oublie pas de mettre en scène de l’action et à placer l’intrigue de son récit. Nous avons droit à une très belle scène d’action : l’attaque du train. Une bien belle mise en scène, très cinématographique. Pecqueur situe son récit dans quelques années dans le futur. Il aborde le sujet du réchauffement climatique et des problèmes de déchets radioactifs dus à ces satelites qui tournent autour de la Terre et qui se déteriorent peu à peu. Au final, ils risquent de nous retomber dessus !!!

Pour aider Pecqueur à lancer sa nouvelle série, le dessinateur Kovacevic a la responsabilité de mettre en images ce scénario. Et il y réussit plutôt bien. Les planches sont fort réussies. Il n’y a pratiquement rien à redire dessus. Le lecteur est subjugué par ce travail.

Bref, un premier tome d’une nouvelle série fort réussie qui amène déjà son lot d’intrigues, de questions et qui s’avère être un excellent moment de lecture.
A découvrir en cette fin d’année.
 

Par BERTHOLD, le 6 décembre 2007

L’histoire était prometteuse, la couverture aguichante et le dessin de Kovacevic très séduisant. Mais il demeure que le scénario est un tantinet léger. Certes le côté science fiction donne l’appétit mais cela ne suffit pas et le raccourci pris par le scénariste pour décrire la situation de l’univers de Dakota est à la limite du ridicule. Faire parler une des héroïnes de la série avec un oiseau peut sembler mignon mais du coup cette petite mésange se voit propulser au rang de super-héros et je ne suis pas sûr de pouvoir supporter son éventuelle perte.
Trêves de plaisanteries, ce premier tome donne envie de connaître la suite

Par Eric, le 10 décembre 2007