ARENA
Volume 1

Depuis son plus jeune âge, Gabriel a réussi à retenir ses pulsions morbides de psychopathe. Il a d’ailleurs promis à sa mère, sur son lit de mort, de ne jamais s’en prendre à un humain, sauf à ce qu’il l’ait mérité.

Mais un événement pourrait bien révéler la vraie nature du jeune homme. Lors d’une sortie avec ses camarades de classe, le bus est pris dans une étrange tempête. Lorsque celle-ci s’arrête, les élèves réalisent qu’ils se trouvent au centre d’une arène. Autour d’eux, d’étranges créatures et un effrayant speaker qui annonce qu’ils vont affronter une horde de Linidiens enragés !

Les passagers du bus prennent conscience qu’ils se trouvent sur une autre planète et que leur vie est en danger immédiat. Ils vont devoir se battre pour survivre.

Par legoffe, le 30 juillet 2022

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Notre avis sur ARENA #1 – Volume 1

Le Chef Otaku est un célèbre influenceur du monde du manga et de l’anime en France. Il publie, chez Dupuis, sa première série. Elle reprend les codes scénaristiques des shonens, mais se différencie des mangas par plusieurs aspects, à commencer par son format, légèrement plus grand, des planches en couleurs et un sens de lecture tout ce qu’il y a de plus français.

Arena a d’abord été publié sur Webtoon Factory et débarque maintenant en librairie, ce qui a nécessité des adaptations pour passer au format papier.

J’avoue avoir été un peu circonspect en ouvrant la bande dessinée. Le style graphique s’apparente vraiment à de l’anime, ce qui manque un peu de charme. Clarity va jusqu’à créer des dessins flous pour renforcer l’effet « pleine action », lors de certaines scènes. Un procédé que je trouve, pour ma part, disgracieux. Pour autant, la dessinatrice sait maîtriser son trait et offrir des personnages aux caractéristiques vraiment similaires aux mangas.

Quant au scénario, il ne semblait pas non plus de nature à retourner la table, même si le nom de l’auteur laissait espérer des choses intéressantes.
Force est de constater que le Chef Otaku parvient à capter très rapidement notre attention. Il sait attiser la curiosité. On se demande, notamment, comment va évoluer Gabriel, malgré son faible charisme. Nous voulons aussi en savoir plus sur la manière dont le bus a été propulsé dans un autre monde, et de quelle manière ses passagers vont s’en sortir.

L’auteur prend le temps de décrire les mécanismes de cette société futuriste, avec ses combattants, ses races extraterrestres variées et… ses victimes. Sans être diablement originale, l’aventure ne se résume pas à une succession de combats, ce que l’on aurait pu redouter au départ, et se laisse lire bien volontiers !

Par Legoffe, le 30 juillet 2022

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