ARSÈNE LUPIN
Arsène Lupin et le dernier secret de Nostradamus
Sherlock Holmes est mort, mais, à la demande de la Couronne britannique, Arsène Lupin prend sa place. C’est ainsi qu’Irène Adler, célèbre aventurière, est persuadée de s’adresser au détective britannique, afin de lui demander de l’aide dans une affaire d’une extrême importance, mandatée par le Vatican. Le fantôme de Nostradamus aurait révélé au peintre Émile Signol la date de la fin du monde, que ce dernier aurait dissimulé dans son œuvre. Une enquête excitante pour le gentleman cambrioleur !
Par v-degache, le 15 octobre 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9791041104635
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Notre avis sur ARSÈNE LUPIN #4 – Arsène Lupin et le dernier secret de Nostradamus
Après le diptyque Arsène Lupin contre Sherlock Holmes, adapté librement de La Barre-y-va de Maurice Leblanc, Jérôme Félix (scénario) et Alain Janolle (dessin) remettent le couvert, cette fois-ci avec un scénario original, Walter et François Fleury assurant la colorisation.
Arsène Lupin et le dernier secret de Nostradamus reprend là où l’on avait quitté notre gentleman cambrioleur. A la demande du frère de Sherlock Holmes et de la Couronne d’Angleterre, Lupin prend la place de ce dernier, mort. Les auteurs ont d’ailleurs la bonne idée de faire ce « previously in Arsène Lupin » en deux planches, ce qui change de l’habituel texte – résumé !
C’est donc grimé en Sherlock que Lupin a la surprise de voir débarquer l’aventurière Irène Adler, qui fut jadis son adversaire mais aussi un de ses premiers amours ! Mais l’heure est grave, et les tensions d’hier sont mises de côté, même une fois l’identité réelle d’Holmes découverte ! En effet, Irène est chargée par le Vatican de retrouver la date de fin du monde que l’esprit de Nostradamus aurait transmis à l’illustre peintre Émile Signol, aujourd’hui décédé. Celui-ci aurait dissimulé cette information essentielle dans plusieurs de ses œuvres.
Si tout cela semble un peu tiré par les cheveux, ayez confiance en Jérôme Félix (Jusqu’au dernier) pour en faire un récit fluide, rythmé, et suffisamment addictif pour que vous alliez, d’une traite, au bout de cette enquête, en retrouvant le plaisir des aventures originales du héros de Maurice Leblanc, tout en croisant les personnages de l’œuvre de Conan Doyle, mais aussi des éléments scénaristiques bien réels !
Le concept du mystère caché dans les toiles fonctionne toujours, surtout lorsque c’est A. Janolle qui le met en image. Son dessin semi-réaliste et ses gueules anguleuses sont toujours en mouvement. Si l’on ajoute à cela les multiples lieux traversés par nos héros, avec des paysages bien mis en valeur par son trait, on obtient une enquête policière haletante et surtout une bonne BD, dans l’esprit de Maurice Leblanc !
Vivement la prochaine aventure d’Arsène Lupin, qui rebondira probablement sur les pistes lancées en fin d’ouvrage !
Par V. DEGACHE, le 15 octobre 2024
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