ARTHUR
Medrawt le traître
Cela fait plusieurs hivers qu’Arthur pleure la perte de sa femme et de son fils. L’arrivée de son neveu, Medrawt, fils de sa soeur Morgwen, va le faire sortir de sa torpeur et lui redonner goût à la vie. Il se remet à la chasse, il retrouve l’ardeur des combats jusqu’au jour où il nomme Medrawt héritier du trône à sa mort.
Celui-ci profitera d’une mission de son oncle sur la terre de Llydaw pour prendre sa place et empêcher son retour en s’alliant aux Scots et aux lloegriens…
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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Sortie :
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ISBN :
2756003077
Notre avis sur ARTHUR #9 – Medrawt le traître
Et c’est ainsi que finit l’une des plus belles histoires, l’une des plus belles légendes connues du monde. Elle est superbement contée par le trio Chauvel, Lereculey et Simon. Je ne risque pas d’oublier ce neuvième tome de sitôt tant sa lecture m’a marqué. J’en suis encore ému.
Rares sont aussi les bandes dessinées qui se terminent en beauté. Ce tome 9 est le plus beau, le plus prenant et le plus émouvant de cette saga.
Le cinéma s’est souvent inspiré de cette légende sans en avoir eu le même souffle, la même puissance à part le chef d’oeuvre Excalibur de John Boorman.
En bandes dessinées, il existe aussi plusieurs versions. Aucune n’égalera la version de Chauvel. Ces 9 tomes sont un tout. Une oeuvre inoubliable.
La narration de ce tome-ci est aussi particulière puisqu’elle est construite avec des flash-backs.
Lereculey au dessin et Simon aux couleurs ont fait un travail magnifique sur ce tome. Regardez la première planche pour vous en faire une idée.
Les scènes de batailles, nombreuses, vont vous couper le souffle. Il y a la mort de Gwalchmei d’une part, et d’autre part l’ultime bataille, celle de Camlan, avec la mort des héros : ceux que l’on a suivis depuis le début, Péredur, Kei Hir, Talieslin, Bedwyr et biens d’autres. Ces scènes sont spectaculaires, vont vous toucher, vous émouvoir, de même que l’affrontement final entre Arthur et Medrawt, un combat violent qui restera longtemps gravé dans nos mémoires, comme celles du film Excalibur de Boorman d’ailleurs. Je crois que dans la bande dessinée, j’ai vu peu de passages comme celui-là.
Je tiens à remercier messieurs Chauvel, Lereculey et Simon pour cette très belle histoire, cette belle légende.
Une grande saga a pris fin.
La préface est de Jacques Le Goff, historien, directeur d’études honoraire à l’Ecole des Hautes Etudes en Science Sociales, la postface étant de David Chauvel.
Ne passez pas à côté de cette belle saga, vous le regretteriez.
En tout cas, moi, j’ai fait un beau voyage…
Par BERTHOLD, le 11 novembre 2006
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