AYAKO
Tome 2

Le Japon post guerre est en crise, les riches propriétaires craignent pour leurs biens, les familles se déchirent, les syndicats se révoltent.
Au beau milieu de ce brassage, la petite Ayako vit, telle une poupée dans une resserre, à l’écart du monde, prisonnière et dépendante des affres familiales. La petite fille deviendra une adolescente en mal d’amour que son frère Shiro va finir par lui donner. Puis elle deviendra une femme de porcelaine, ignorante , fragile, à la merci du monde qu’elle ne connaît pas.
Tout au long de ces années.. son frère Jiro, traître en fuite, devient tueur et lui remplit un compte épargne.. Elle est très riche sans même savoir ce qu’est l’argent .
Les morts se succèdent , la famille se réduit, et un jour.. on détruit la resserre, le papillon va s’envoler !

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur AYAKO #2 – Tome 2

Tezuka poursuit la saga des Tenge au milieu d’un Japon déchiré. Le ton est plus rapide que dans le tome 1 ..les personnages et l’environnement ayant été présentés, il ne reste plus aux héros qu’à vivre leur vie plus ou moins respectable. L’enquête policière démarrée dans le tome précédent est un peu en stand by mais, bien que lente, elle semble se poursuivre en rôle secondaire.
Le ton change un peu.. et pour cause .. l’amour, jusqu’alors inexistant ou presque , fait une apparition détonante grâce au naturel d’Ayako qui ne voit que le charme des corps et la profondeur des sentiments. Qu’il est beau de pouvoir rêver et de ne pas voir le mal ni même le connaître ! L’histoire d’amour d’Ayako semble pure bien qu’incestueuse mais la vie revient au galop et le rêve va s’effondrer toujours selon la bonne veille loi qui régit l’homme : son instinct, celui qui permet de galvaniser les forces du mal dans le but égoïste de se faire du bien ou de s’enrichir !
La resserre se referme alors encore mais cette fois, la prison cachot devient une prison dorée qui protège de la vue des autres comme un bouclier. La guerre, l’avidité d’un grand frère, la trahison d’un autre, l’amour d’un troisième, et les autres, tous ont volé sa vie à Ayako. Finalement, Tezuka la lui rend, la dessine très belle et la rend très riche … !
Alors, il est possible que Tezuka soit assez créatif pour remettre un peu d’ordre dans ces bouleversements, mais a t-il le sens de la justice, sans celui de la vengeance ? Il nous le racontera dans le tome trois , prévu pour février 2004 en version française.
Outre la force du récit et la narration parfaitement construite, Tezuka est un maître en matière de dessin, c’est superbe, précis, contrasté… un must !
Inloupable .

Par MARIE, le 2 mars 2004

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