BANDIT GENEREUX (LE)
Frères de coeur

Cette série raconte l’histoire de Lim Keok Jeong, un héros populaire de la Corée. Cet homme, surnommé le « bandit généreux » vivait au XVIe siècle, sous la dynastie Chosun (1392 – 1910).

Issu de la couche sociale la plus basse, les « Baekjeongs », il ne supportait plus de voir ses proches méprisés. C’est ainsi qu’il finit par se soulever contre les autorités et les nobles (les « Yangbans »).

Ce premier tome raconte la jeunesse de Lim Keok Jeong. Forcé de quitter sa famille après avoir humilié des nobles, il fait la rencontre d’un moine qui lui raconte les exploits d’un vieux sage capable de fendre le fer avec son sabre.

Impressionné, Keok Jeong décide de rejoindre le vieil homme. Il parvient à le convaincre de devenir son maître et son mentor. Le sage lui enseigne ainsi tout ce qu’il sait. Il a compris combien son élève était doué et il sent que le jeune homme va avoir bientôt un rôle crucial à jouer. L’apprenti va apprendre vite, motivé par sa soif de justice et d’équité.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Notre avis sur BANDIT GENEREUX (LE) #1 – Frères de coeur

Ce manhwa (le nom de la bande dessinée coréenne) nous plonge dans un pure récit d’arts martiaux. Pour nous qui connaissons mieux la culture japonaise, on pourra comparer cette aventure aux épopées des samouraïs.

Les éditions Paquet lancent avec « Le Bandit Généreux » une grande saga historique qui comptera… 32 volumes ! Et pourtant, n’allez pas croire que les livres sont fins et vite lus. Chacun des deux premiers tomes fait plus de 200 pages dans un format proche de nos romans. Il y a donc de quoi occuper le lecteur.

L’histoire de ce héros populaire commence de façon très classique. On retrouve l’éternel apprentissage du jeune homme par le sage, avec ses rites et ses épreuves. Mais l’auteur sait faire preuve d’humour et les échanges ne manquent pas de piquant, notamment entre le maître et l’élève qui ne cessent de se chamailler. Les situations peuvent donc s’avérer cocasses, toujours appuyées par le dessin. On assiste en effet à une transformation des traits des personnages dans les scènes que Lee Doo Ho a voulu traiter avec humour. Le jeune héros se retrouve ainsi parfois affublé de gros yeux ou d’énormes bosses quand son maître lui tape sur la tête ou lui dispute le dîner.

De façon plus générale, les dessins ne sont pas des plus détaillés mais le trait est dynamique, ce qui convient parfaitement au style du livre.

Cette série a reçu en 1995 le grand prix du manhwa en Corée. L’édition que propose Paquet est belle (bravo pour la couverture et ce choix de papier cartonné mêlant mat et vernis sélectif) et l’épopée s’annonce très intéressante. Après un premier tome des plus classiques quant au scénario, il me tarde de lire le suivant pour voir si des surprises seront au rendez-vous.
 

Par Legoffe, le 1 mai 2007

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