BELEM (LE)
Le temps des naufrageurs

C’est le 31 juillet 1896 que le Belem quitte les chantiers de Saint Nazaire à destination du cap Montevideo en Uruguay, pour le compte du chocolatier Menier. Aux commandes de ce magnifique trois-mâts, le capitaine Lemerle affronte l’océan pour la toute dernière fois de sa carrière dans la Marine.
Quelques jours après le départ, le Belem et son équipage portent secours à quatre naufragés sur un canot. Leur présence en pleine mer reste une énigme, et des doutes sur leurs dires s’installent rapidement.
Il faudra 50 jours pour atteindre la première escale avant de reprendre les eaux pour Belem avec à son bord 121 mules.
Mais des incendies à bord provoquent la révolte de l’équipage…

Par aub, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BELEM (LE) #1 – Le temps des naufrageurs

Delitte, que l’on connait déjà bien pour Les Coulisses du Pouvoir, Neptune, Les Nouveaux Tsars ou encore Les Brigades du Tigre, nous offre là un album où il est le seul maître à bord, seul maître au gouvernail de son immense bateau. Et c’est une bien belle réussite.

A la base l’histoire de cet album est directement tirée de la réalité, et Jean-Yves Delitte a travaillé en étroite collaboration avec la fondation Belem, qui assure depuis 25 ans  la conservation de ce trois-mâts qu’est le Belem, un bateau appartenant au patrimoine de la Marine Française. S’appuyant sur des faits historiques, Delitte a donc imaginé la première traversée de l’Atlantique du navire en 1896.

Le trait de crayon net et précis de Jean-Yves font de cet album une bien belle réussite, sans oublier les couleurs de Patricia Faucon qui ne font qu’accentuer la qualité de cet album et encore plus son réalisme. J’ai trouvé cet album vraiment très prenant. On se sent au milieu des marins, et l’on vit leurs aventures palpitantes sans avoir une seule fois à décrocher les yeux des planches tellement elles nous prennent. Le rythme de l’histoire est plutôt soutenu, les rebondissements et les intrigues excellemment bien menées. Du côté des illustrations j’ai vraiment été bluffé par la qualité de certaines planches, et plus particulièrement par les cases qui sont sur deux pages. Elles sont superbes.

Voilà une bien belle bande dessinée de cette fin d’année 2006.
A mon avis n’hésitez pas, vous aimerez!

Par AUB, le 15 novembre 2006

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