BENOIT BRISEFER
Intégrale
Sont rassemblés dans cet épais volumes les 13 albums suivants: "Les taxis rouges", "Madame Adolphine", "Les douze travaux de Benoît Brisefer", "Tonton Placide", "Le cirque Bodoni", "Lady d’Olphine", "Le Fétiche", "Hold-up sur pellicule", "L’île de la désunion", "La route du sud", "Le secret d’Eglantine", "Chocolats et coups fourrés" et "John-John".
Benoit Brisefer est un petit garçon d’environ 6/7 ans, qui a l’étonnante capacité de posséder une super force, presque illimitée, ce qui lui permet aussi de courir vite et de sauter très haut. Néanmoins, il a aussi un point faible, dès qu’il attrape froid, qu’il s’enrhume, il perd soudain ses incroyables capacités pour redevenir un enfant comme les autres !
Ainsi, ses pouvoirs, même si aucun adulte ne veut le croire lorsqu’il affirme être très fort, lui permettent de vivre de nombreuses aventures, accompagné par ses amis comme monsieur Dussiflard, son tonton Placide ou la vieille madame Adolphine (qui a servi de modèle pour son clone robot: Lady D’Olphine). Il faut dire que Benoit est généreux, il a sans cesse le cœur sur la main, prêt à aider tous ceux qui peuvent avoir besoin de lui, qu’il s’agisse d’aller soutenir un cirque qui va fermer, un ami qui veut retrouver ses anciens compagnons musiciens ou son tonton en mission périlleuse !
On ne s’ennuie pas avec Benoit Brisefer !
Cette volumineuse intégrale est accompagnée par un dossier introductif très complet qui revient sur le parcours de cette série, de la période Peyo à celle plus récente sous l’égide de son fils et du dessinateur Pascal Garray !
Par fredgri, le 15 février 2017
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9791090870147
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Notre avis sur BENOIT BRISEFER #Int. – Intégrale
En 2014, Amazon propose ce gros volume, en exclusivité et en partenariat avec Le Lombard.
L’édition est légèrement plus petite que le format des albums, mais franchement la qualité est là. Le papier est suffisamment épais, la reliure est excellente et en plus on a droit à un dossier très intéressant de Hugues Fayez qui revient sur les années Peyo, depuis 1962, la genèse du personnage et son évolution au fur et à mesure des albums jusqu’à la sortie de John John en 2004 !
Je dois bien avouer que ce pavé est une vraie découverte pour moi. Non seulement parce que j’étais complètement passé à côté de ce personnage, persuadé qu’il ne s’adressait avant tout qu’à un public d’enfants assez jeunes et surtout que ça ne m’intéresserait certainement pas !
Et force est d’admettre que je me suis trompé de bout en bout !
Non seulement ces divers albums sont globalement très prenants, avec des petits scénarios qui se lisent avec un vrai plaisir. De plus, cette série serait plus à mettre aux côtés des ambiances propre à Spirou, par exemple. C’est bon enfant, mais ça n’est pas béatifiant non plus.
Toutefois, Peyo a vraiment balisé son univers, les récits vont longtemps suivre le même fil narratif, avec les mêmes effets de style, les mêmes redondances, il faudra attendre l’arrivée du fiston pour voir la formule évoluer, de même que le graphisme de Garray s’affranchira progressivement du style Peyo, soignant ses décors, les détails et les variations de point de vue !
Benoit Brisefer reste, toutefois, tout du long, l’invariable petit héros désintéressé, qui applique la morale que lui apprend sa maîtresse à l’école. C’est généreux et rafraîchissant. On se rend vite compte qu’au final on ne sait absolument rien de lui, s’il a des parents (à part son tonton, bien sur), comment il a obtenu ses pouvoirs, comment il peut se payer les petites choses qu’il achète deçi delà ! C’est le mystère absolu et c’est surtout ce qui fait le charme de ce bout de chou très charismatique qui parle, qui pense, qui rêve de bonbons, de chocolat, comme un enfant de son âge.
Peut-être manque-t il trop de background, en effet, au point ou il tombe parfois dans une sorte d’image générique du héros surpuissant qui peut faire tout ce qu’il veut, aller ou bon lui semble, suivre qui il veut partout dans le monde, sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit !
Alors si vous avez l’occasion de récupérer cette incroyable intégrale de presque 740 pages, n’hésitez pas, car c’est une lecture qui fait réellement du bien, la petite dose pleine de légèreté du soir !
Un vrai régal, je vous assure !
Par FredGri, le 15 février 2017
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