BLACKJACK NEO
Tome 1

 
Un détail dans la chorégraphie du show de la chanteuse Sapphire a attiré l’attention de Blackjack. Au point qu’il a demandé à Pinoko d’aller lui acheter tous les DVD de cette artiste disponibles à la vente… De quoi vexer sa "petite femme" !

Rien qu’en visionnant les différents concerts de Sapphire, le chirurgien a en effet décelé un problème qu’elle avait et que son médecin habituel allait prendre tout d’abord pour une grossesse ; ce que Blackjack savait être impossible pour avoir déjà, par le passé, opéré Sapphire…

Quel affolement pour ce petit garçon lorsque dans le dojo où son père l’a inscrit pour qu’il apprenne à se battre il a vu tour à tour deux personnes qu’il a considérées comme des monstres : Blackjack, avec son visage rapiécé, et un homme dont un bras poussait… sur une jambe !!! Un affolement vite oublié lorsque Blackjack a expliqué au jeune garçon l’histoire de l’homme bizarrement membré, accessoirement maître de free fight…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur BLACKJACK NEO #1 – Tome 1

 
Avec ses airs d’Albator dus à sa cicatrice faciale, à sa chevelure longue et à sa taille élancée, Blackjack est de retour à la grande joie des fans du chirurgien de l’impossible créé jadis par Osamu Tezuka.

Directement inspiré de l’œuvre du maître mangaka, Blackjack Neo est en effet un diptyque faisant reprendre du service au héros balafré et à bon nombre de personnages qu’on avait rencontrés dans la série originelle.

C’est un vent de modernité qui souffle ainsi sur Blackjack grâce à cette adaptation signée Mazayuki Taguchi (à qui l’on doit Battle Royale), et ceci grâce au trait de ce dessinateur reprenant le flambeau : un trait qui donne à la série des allures de lecture plus adulte, comparé à celui, plus infantile, de Tezuka.

En réalité, Blackjack Neo s’adresse au même public. Ou plutôt aux mêmes publics : d’une part aux lecteurs qui découvriraient ce héros avec ce manga et d’autre part à ceux qui souhaitent voir perdurer le Blackjack qu’ils connaissent depuis longtemps. Ces derniers regretteront peut-être que l’aspect technique médical soit moins au premier plan et que les situations réglées par le héros, parfois empruntes d’une certaine naïveté, tendent à aller à contre-courant du style graphique qui justement rendait la série plus adulte comme je l’écrivais plus haut.

Il n’en reste pas moins qu’en deux tomes (la série est terminée au Japon à la date de cet avis) Blackjack Neo ne laissera pas trop le temps aux ronchons de râler et ravira assurément tous les fans du chirurgien marron et ceux qui accèderont à l’oeuvre d’Osamu Tezuka grâce à cette nouveauté.

Enfin notez qu’édité chez Asuka, Blackjack Neo T1 paraît alors que la superbe réédition Deluxe du Blackjack "premier du nom" est en cours chez le même éditeur.
 

Par Sylvestre, le 29 août 2008

Publicité