BLAKE ET MORTIMER
La machination Voronov (Réédition)

Une fusée, envoyée par les russes depuis Baïkonur, est percutée peu après son décollage par une pluie de météorites. Les morceaux de l’appareil retombent sur Terre. Lors de leur récupération par une équipe du centre spatial, la mort frappe tous les membres de l’expédition. Une deuxième équipe parviendra à se protéger et à percer le secret de ces morts subites : une bactérie inconnue sur Terre a été véhiculée par le retour des éléments.

Le docteur Voronov, médecin nostalgique de Staline et avide de pouvoir, va utiliser cette bactérie pour servir ses ambitions. Mais une espionne est sur la place et très vite, elle fera part des événements aux services secrets occidentaux.

Le professeur Mortimer, qui doit intervenir dans un congrès à Moscou emmènera dans ses bagages son fidèle ami le capitaine Francis Blake. Celui-ci, déguisé, aura pour mission de délivrer l’espionne et de mettre la main sur la bactérie afin qu’un vaccin soit élaboré à l’ouest…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur BLAKE ET MORTIMER #14 – La machination Voronov (Réédition)

"La machination Voronov" est la suite de l’expérience de la reprise des aventures de Blake et Mortimer par d’autres auteurs que leur créateur Edgar Jacobs. Reprendre une série, c’est avant tout permettre aux amateurs de continuer à voir évoluer leurs héros. La tâche est rude : tout est à respecter. Le fond, la forme, le rythme, le style, tout, quoi !

Sente et Juillard s’en sortent à merveille avec ce 14ème tome. On sourit même quand on voit Olrik pour la première fois : on imagine les auteurs se demandant comment faire arriver l’ennemi de toujours sous les feux de la rampe tout en faisant planer le doute – car Olrik arrive toujours avec une nouvelle identité. Cette fois-ci, donc, c’est sous le nom de Ilrok que le colonel se présente au lecteur… qui n’aura pas manqué relever l’anagramme au premier coup d’œil 😉

Espionnage, guerre froide, guerre bactériologique. Voici le décor de ce 14ème opus. L’histoire se passe donc en partie en ex-URSS. Là aussi, c’est le moyen pour les auteurs de se lâcher et de semer quelques clins d’œil : le restaurant Klow en page 19 (Cf. page 4 de Tintin et le sceptre d’Ottokar) ou encore les noms Jigounov (le dessinateur d’Alpha), Sente, et Van Hamme dans la dernière case de la page 27, écrits en cyrillique !!!

Une BD de Blake est Mortimer, c’est aussi l’avantage de lire quelque chose de très recherché, d’intéressant, et qui ne dure pas qu’une demi-heure ! L’acheteur n’est donc pas blousé sur le rapport qualité-prix, ni sur le rapport quantité-prix !!!

A noter : la première édition de ce T14 proposait une couverture différente de cette réédition, ainsi que 2 planches supplémentaires présentant des projets de couvertures.
 

Par Sylvestre, le 17 octobre 2005

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