BOB ET BOBETTE, AMPHORIA
Jérusalem

Piégé sur Amphoria, Bob vient d’assister à la mort de Bobette. Encore sous le coup il doit néanmoins fuir en compagnie de la mystérieuse Jérusalem qui va alors lui parler de l’île, de son états et des règles de survie minimale. Pendant ce temps là la météo s’affole, un tremblement de terre précipite la mer sur l’île, mettant en danger tout le monde, le cruel Crimson voit alors ses plans chamboulés, mais rien ne l’arrête pour autant…

Par fredgri, le 7 septembre 2014

Publicité

Notre avis sur BOB ET BOBETTE, AMPHORIA #2 – Jérusalem

Second album de cette fascinante reprise, cette lecture relève la tête haute le pari lancé avec le premier opus. Le scénario est d’une part très rythmé, bourré de rebondissements, mais en plus il garde ce ton très tendu qui tranche avec ce qu’on avait l’habitude de lire sur Bob et Bobette !

Et c’est en grande partie ce qui fait justement tout le charme de cette série parallèle, plus adulte, plus sombre aussi. Un ton résolument plus ancré dans une réalité sans concession ou les héros sont confrontés à des hordes sauvages qui parcourent la région, capturent les fugitifs, les réduisent en esclavage avant éventuellement de les bouffer. De plus, Crimson est un vrai vilain digne de ce nom, sans pitié, prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut, quitte à tuer tout ceux qui se mettent sur son chemin !

Le traitement imposé par les auteurs est donc relativement dur, car ils n’épargnent absolument personne… La première séquence qui présente la mort de Bobette est particulièrement impressionnante à ce niveau là. On se dit que dès le second volume (sur 6 je le rappelle) l’un des membres du duo titre meurt, c’est incroyable et audacieux…

Mais en dehors de ces petits effets de manche, le scénario jongle très habilement avec les multiples intrigues.
Parfois je trouve tout de même qu’il va un peu vite, notamment dans les dernières pages ou l’on sent que le scénariste se précipite un peu, quitte à passer rapidement sur les flash qui nous sont montrés. C’est un peu dommage, car en parallèle on a eu droit à des scènes digressives pas toujours pertinentes (surtout avec Lambique et Jérome qui sont là davantage pour valider la touche humoristique de l’album à défaut de faire avancer le récit !) mais bon, c’set largement contre balancé par l’énergie qui se dégage de l’ensemble !
Le dessin, lui aussi dans la même démarche de rupture est le véritable atout de cet album (comme du précédent), très expressif et dynamique, je suis très fan de cette réappropriation !

Une série qui reste passionnante et qui nous donne envie de rapidement avoir la suite !

Par FredGri, le 7 septembre 2014

Publicité