Born to be on air, tome 4
Volume 4

Lors du rendez-vous qu’elles se sont fixées, Madoka révèle à Minare ce qu’elle pense réellement d’elle, lui conseillant de prendre davantage le pouls des auditeurs, de les faire participer et d’être moins nombriliste. L’alcool faisant, les reproches continuent de pleuvoir et Minare est finalement contrainte, avec l’aide de Mizuho, de raccompagner Madoka ivre près de chez elle. Mais cette confrontation met un peu de plomb dans l’esprit de l’héroïne. En parallèle, le frère de Makie intervient auprès de son patron pour pouvoir la ramener avec lui. Heureusement, Chûya intervient pour défendre la jeune femme. Makie exprime alors de plus en plus ouvertement ses sentiments envers lui…

Par fredgri, le 17 avril 2025

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Notre avis sur Born to be on air #4 – Volume 4

L’un des intérêts de cette série, c’est l’interaction entre les divers personnages qui animent chaque volume. Car, bien sûr, on a Minare Koda, l’héroïne au centre du scénario, mais elle est loin d’être la seule. Régulièrement, par exemple, elle s’oppose aux idées que lui propose le patron de la radio locale, Kanetsugu Matô  ; elle doit composer avec les lubies de son autre patron, au restaurant, M. Takarada. Il y a la jeune Mizuho Namba qui travaille en tant qu’assistante à la régie, qui l’héberge et qui ambitionne de devenir elle-même une productrice de radio, il y a Katzumi Kureko qui scénarise les émissions de Minare, qui a la volonté de se lancer plus sérieusement dans sa carrière de romancier, Madoka Chishiro, une présentatrice rivale, sur une autre radio, qui ne supporte pas la personnalité de Minare, mais qui ne peut s’empêcher de l’espionner, ou encore Makie Tachibana, une jeune femme mystérieuse qui fuit l’autorité familiale et qui s’est réfugiée dans le restaurant où travaille Minare pour ensuite tomber amoureuse de Chûya Nakahara, leur collègue qui l’héberge généreusement.

Cet entrecroisement de récits intimistes et attachants permet à l’auteur de doucement développer chaque personnalité individuellement, en la nourrissant d’un passif, de sentiments exprimés ou réprimés, de toute une texture assez émouvante qui approfondit progressivement le scénario, le sortant des humeurs de Minare pour s’étendre sur les diverses vies et les enjeux qui dirigent l’ensemble.

Dans ce volume, les uns et les autres prennent le taureau par les cornes, que ce soit Minare qui s’interroge sur le devenir de son émission, Mizuho qui comprend, sur les conseils de Katsumi, qu’elle ne peut se contenter de n’être qu’une assistante et elle réfléchit à un vrai projet d’avenir. De son côté, la carapace de Makie se fissure de plus en plus pour laisser transparaître ses sentiments… On est parfois en plein soap, mais j’avoue que ça fonctionne extrêmement bien aussi. L’écriture est toujours aussi dynamique, le dessin plein d’énergie et les personnages globalement tous très bien caractérisés. On a envie de lire la suite.

Une série très conseillée.

Par FredGri, le 17 avril 2025

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