Breakdown
Volume 2

Ôtomo a rejoint la ville la plus proche avec son patron, M. Utsumi, qui perd la raison. Le reporter aide comme il peut à soigner les blessés dans un petit camp. Autour d’eux, tout n’est plus que ruines. 

Soudain, des trombes d’eau se mettent à tomber. Ôtomo comprend que ces fortes pluies sont générées par les poussières et les vapeurs projetées en quantité dans l’atmosphère par l’astéroïde. Il tente de convaincre les responsables du camp de déménager car ils se trouvent près de l’eau. Il craint une crue massive. 

Mais ils refusent et deviennent méfiants, en proie aux théories du complot.

Par legoffe, le 8 juin 2024

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Notre avis sur Breakdown #2 – Volume 2

Après le cataclysme créé par la chute d’une météorite, le héros découvre maintenant l’ampleur des dégâts et les initiatives des populations survivantes. Les attitudes sont contrastées alors que les catastrophes vont s’enchaîner.

L’auteur a voulu écrire une oeuvre qui soit la plus réaliste possible. Les réactions des protagonistes sont donc propres à tout ce que l’humain est capable de faire, tout en restant (pour l’instant) mesurées. La situation est, en effet, dramatique, mais – incapables de jauger l’échelle du désastre – les survivants espèrent encore et agissent en conséquence.

Takao Saitô évoque, notamment, les effets néfastes des rumeurs et de la désinformation. Le héros va d’ailleurs en être victime, notamment lorsqu’il invite les gens à s’éloigner du cours d’eau. Une séquence un peu caricaturale à mon goût. Les réactions de ses interlocuteurs sont exagérées.

Il est aussi question des plantes qui peuvent aider à survivre. Instructif et intéressant.

Enfin, survient, en dernière partie, un autre danger plus sournois et pas moins effrayant qui, là encore, s’avère tout à fait plausible, les conséquences du cataclysme s’enchainant en cascade.

Cela donne un récit sombre, inquiétant, intense. La vie des personnages ne tient souvent qu’à un fil. Si le style, dans l’écriture comme dans le graphisme, fait bien ses 30 ans, le livre n’en est pas moins captivant et bouleversant, donnant un récit tout à fait crédible de ce que peut être un « fin du monde ». 

Par Legoffe, le 8 juin 2024

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