BRUNO BRAZIL
La nuit des chacals

En congés pour quinze jours, Felipe Moralès, surnommé Gaucho par les intimes et membre actif du Commando Caïman, vient saluer ses parents vivant à Sacramento. A peine est-il arrivé qu’il ressent que quelque chose ne va pas dans sa famille, celle-ci devenant taiseuse sur certains sujets. Titillé par ces agissements, il se décide à filer son père et finit par découvrir que ce dernier se fait rançonner par la mafia locale. Alors que les forces de l’ordre semblent nager en pleine inertie, Gaucho tente de s’attaquer aux mafieux via la presse et finit par se faire lyncher sauvagement par ses détracteurs. Cela suffit à Whip Rafale qui passait à Sacramento pour saluer son équipier, à rameuter toute la brigade des agents spéciaux du Commando Caïman. Les chacals n’ont qu’à bien se tenir !

Par phibes, le 26 février 2010

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Notre avis sur BRUNO BRAZIL #5 – La nuit des chacals

Bien que les agents spéciaux appartenant au groupe Caïman jouissent d’un repos bien mérité, il n’en demeure pas moins que leur statut particulier et leur propension à attirer les affaires les plus louches, les amènent à rester sur le qui-vive à tout moment. Dans cette nouvelle aventure qu’initie, sans le vouloir, l’hyperactif du groupe, Gaucho, l’équipe du Colonel L. prend les devant pour tenter de damer le pion au représentant local de la mafia à Sacramento.

Greg est, pour le moins qu’on puisse dire, en pleine forme créatrice et gère ici, de main de maître une vendetta "brazilienne" des plus animées contre un ennemi de taille, la mafia. Regorgeant d’un humour pince-sans-rire qui sied parfaitement aux 6 héros et en particulier à Gaucho, ce récit, bien amené, tourne sur les chapeaux de roue, parsemé de trahison, de suspicion, de coups bas, d’héroïsme, d’affrontements violents, de poursuites, d’explosions… Bref, un cocktail tel qu’on les aime, savoureux jusqu’à la dernière lampée.

Au fil des épisodes, le dessin de William Wance ne cesse de s’améliorer. Menant de pair cette série policière avec celle de Bob Morane scénarisée par Henri Vernes, il préfigure le trait que l’on pourra apprécier, quelques années plus tard, dans Marshall Blueberry, XIII et Bruce J. Hawker. Si le réalisme des situations est beaucoup plus fort, les plans semblent mieux étudiés dans des perspectives plus fuyantes et un découpage mieux adapté, tendant à prouver que ce dessinateur se bonifie pour notre plus grand plaisir.

Quand les agents du Commando Caïman sont en colère, rien ne peut les arrêter, même les chacals de la mafia. Entrez donc dans leur sarabande dont on ne sort que les pieds devants ! Qu’on se le dise… et qu’on le lise aussi !

 

Par Phibes, le 26 février 2010

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