BRUNO BRAZIL
Quitte ou double pour alak 6
Le réseau top secret de la fiche Amarante est éventé à la suite de l’assassinat des trois savants qui ont travaillé sur le projet de construction de la fusée stratégique Mixyne. Toutefois, un espoir subsiste dans le fait qu’un quatrième personnage, Julius Saxon, détient à son insu le produit des nombreuses études faites par les scientifiques tués. Le Commando Caïman est désigné pour le retrouver et le ramener. Pour ce faire, l’équipe spéciale se transporte sur l’île de Madagascar et malgré leur couverture, se font coiffer sur le poteau par leur adversaire. Autant dire que ces déconvenues ne sont du tout de leur goût et vont les pousser à jouer à quitte ou double.
Par phibes, le 2 mars 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2803616270
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Notre avis sur BRUNO BRAZIL #9 – Quitte ou double pour alak 6
Nouvelle mission pour le sextuor de choc, de chic et de charme qui compose le fameux commando Caïman géré par l’inaltérable Bruno Brazil. Cette fois, c’est dans la recherche d’un personnage des plus communs que nos héros vont se lancer. En effet, le quidam en question, possède sans le savoir, des informations ultrasecrètes qui intéressent une organisation adverse très bien renseignée sur les us et coutumes militaires et bénéficiant d’un temps d’avance sur le commando.
L’aventure est explosive dès le départ et se poursuit dans la même atmosphère jusqu’à la fin. Greg, bien inspiré, ne baisse pas la garde et prend un certain plaisir à secouer ses personnages. Leur attribuant une couverture peu crédible (musiciens dans un orchestre se produisant dans un hôtel de luxe), et grillant leur statut secret au profit d’un adversaire mieux organisé, il se permet d’égratigner franchement leur ego d’agents secrets. Toutefois, cette curiosité ne dure qu’un temps, juste le temps pour ces derniers de se mettre en colère et de repartir de plus belle.
Pourtant porté sur l’humour pince-sans-rire (Achille Talon, Comanche, Bernard Prince, Olivier Rameau…), Greg sait aussi jouer dans la cour de l’amertume quand il le désire. Le final de cet épisode en est la preuve accablante qui remuera, un tant soit peu, le lecteur.
Les péripéties presque acrobatiques de l’équipe à Bruno Brazil sont animées agréablement par le coup de main assuré de William Vance. Son dessin, aux effets réalistes et totalement délié de toute contrainte, fait éclater les frontières naturelles des vignettes. La restitution se veut avant-gardiste, en quête d’un certain modernisme. A ce titre, le travail sur les décors explicite cette quête d’originalité (immeubles modernes, bases militaires high-tech…) et confirme un besoin d’être à la pointe du progrès (un peu désuet aujourd’hui).
Une réédition remastérisée de l’épisode paru initialement en février 1977 bien sympathique et bien entreprenant.
Par Phibes, le 2 mars 2010