CHANGE 123
Volume 8

Fujiko et ses amies sont toujours dans le camp américain, et en fâcheuse posture. Elles parviennent toutefois à proximité des grilles. Mais c’est à ce moment là que Kosukegawa est pris en otage par un des soldats. Le garçon se fait poignarder. Fujiko entre alors dans une colère noire, laissant l’esprit de Zero prendre le dessus.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CHANGE 123 #8 – Volume 8

Les auteurs nous avaient laissé en plein suspense dans cette opération commando au cœur d’une base militaire américaine. Bizarrement, il aura fallu quatre mois pour connaître la suite, ce qui est relativement long dans le milieu du manga, ces titres paraissant habituellement tous les deux mois.

Mais, qu’importe, voici donc la fin de cet épisode, toujours placé sous le signe de l’action. Ensuite, la série nous emmène dans une nouvelle intrigue dont les principaux personnages sont Kosukegawa et sa petite amie Motoko. Le décor change également. Nous partons à la campagne, coincés entre les montagnes et des histoires de fiancés, d’ours voraces et de mafia. Les lecteurs découvriront notamment un nouveau personnage doté d’une puissance exceptionnelle.

Outre le changement de décor, cet épisode permet de repartir sur une histoire plus variée, toujours dotée d’action mais plus centrée sur les personnages. Il y a, entre autre, de l’inédit sur la famille de Kosukegawa et Motoko tandis qu’une intrigue générale se met en place.

Voilà un manga qui se laisse lire mais qui, honnêtement, ne laissera pas un souvenir impérissable. Outre un scénario conventionnel, l’histoire des fiançailles de Kosukegawa est assez ridicule et risque de ne pas trop brancher les amateurs de baston, cible prioritaire des auteurs. Heureusement, ils en auront pour leur argent au moment où l’un des héros part tuer de l’ours à mains nues. N’oublions pas non plus les combats magistraux de nos héroïnes à forte poitrine, décidément imbattables. Bref, vous l’aurez compris, voilà un titre réservé à un lectorat bien précis. Les autres peuvent aller voir ailleurs.

Par Legoffe, le 22 février 2009

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