CITE SATURNE (LA)
Tome 2

Au cours de ses missions de lavage des carreaux de la Cité Saturne, le jeune Mitsu ne peut s’empêcher d’être curieux de ce qu’il y a au-delà des vitres qu’il nettoie et des parois qu’il répare. C’est ainsi qu’il rentre de temps en temps en contact avec des clients. C’est aussi à cause de cela que parfois, il ne fait pas trop les choses dans les règles… en dépit des règles de sécurité.

Ses collègues semblent de plus en plus s’accorder à dire de lui qu’il ressemble à son père disparu : Aki. Entre la gentillesse de certains collègues, la distance que mettent d’autres entre lui et eux et le triste mystère qui plane toujours autant autour de la disparition du père de Mitsu, ce dernier fait de son mieux. A son rythme…

Par sylvestre, le 1 juin 2010

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Scénariste :

Hisae IWAOKA
dessinateur :

Hisae IWAOKA
Éditeur :

KANA
Collection s :

Big Kana
Sortie :

janvier 2010
ISBN :

9782505007265

Notre avis sur CITE SATURNE (LA) #2 – Tome 2

L’accent est plus mis, dans ce second volume, sur les à-côtés du travail de Mitsu. En effet, deux épisodes seulement le mettent en scène à l’œuvre. Pour le reste, il est plutôt question de relationnel, de son congé forcé (suite à une étourderie) ou d’autres temps libres dont il peut jouir. De quoi le voir dans un contexte moins professionnel – quoique gravitant toujours autour de ce sujet. Pas de quoi faire réellement avancer l’histoire, en tout cas ; dans la mesure où la disparition de son père nous semble être l’énigme à résoudre.

Il est quand même question une ou deux fois de la Terre et des groupes qui y sont envoyés, mais on ne voit pas encore clairement se profiler à ce stade de la série la descente de Mitsu sur le plancher des vaches.

La cité Saturne garde donc son caractère de série au rythme lent, reléguant la science-fiction au rang de contexte, voire de prétexte, plus qu’au rang d’outil servant la quête qu’on espère ou du moins qu’on devine arriver. Un tome agréable à lire, mais sans plus. (Avec un très beau dessin de couverture sur la jaquette qu’il ne faut pas hésiter à déplier !)

Par Sylvestre, le 1 juin 2010