CITE SATURNE (LA)
Tome 3
Dans la Cité Saturne où le système d’étages sépare les différentes catégories de la population, les nettoyeurs de vitres comme Mitsu sont des privilégiés en cela qu’ils peuvent, au cours de leurs missions, voir ce que d’autres n’ont pas la possibilité de voir et entrer en communication avec des clients qu’ils n’auraient, sinon, jamais pu rencontrer.
Le métier de nettoyeur de vitres à la Cité Saturne requiert des compétences et c’est un métier physique. Il n’empêche qu’il offre des avantages ; en tout cas aux nettoyeurs qui savent les reconnaître. C’est le cas de Mitsu qui pour l’heure ne veut pas changer d’activité, malgré différentes offres d’emploi qui lui sont proposées.
Dans l’entourage du jeune Mitsu, Satô s’est mis à consacrer son temps libre à un projet que lui a présenté Nishimaru : concevoir un équipement qui permettrait de descendre de la Cité Saturne jusqu’à la Terre, trente-cinq kilomètres plus bas ; invention qui pourrait en outre offrir un peu de reconnaissance à eux, habitants du niveau inférieur, de la part de ceux du niveau supérieur…
Par sylvestre, le 1 juin 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782505008521
Notre avis sur CITE SATURNE (LA) #3 – Tome 3
Cette série de science-fiction est en réalité plutôt une chronique sociale de la vie de tous les jours, le côté science-fiction n’étant là que pour apporter originalité au manga (on ne saurait le blâmer) et pour construire concrètement un univers où différentes castes sont séparées, chose qu’il aurait peut-être été plus difficile d’amener dans un récit plus classique.
Dans cette chronique sociale de la vie de tous les jours, le jeune héros Mitsu devient un lien entre différentes personnes et les expériences diverses qu’il vit sont là pour montrer différents visages de cette société imaginaire. Mais Mitsu n’est pas le seul ambassadeur que l’on suit, et d’autres personnages plus secondaires, comme Satô et sa femme dans ce volume, participent aussi à ce portrait d’une civilisation originale et futuriste.
Cette science-fiction pourra être qualifiée de poétique dans la mesure (graphique) où les personnages sont pour la plupart croqués de telle manière qu’on ne peut pas toujours définir au premier coup d’œil s’ils sont adultes ou enfants. Seuls quelques personnages, comme Jin par exemple pour en citer un qu’on rencontre régulièrement, sont dessinés de manière à ce que leur âge saute aux yeux.
Les expéditions vers la Terre se rappellent à notre bon souvenir encore dans ce tome. On a presque l’impression, une fois encore, qu’une expédition de Mitsu "est pour bientôt". La proposition émise par Satô à destination de Mitsu dans les toutes dernières pages laisse entendre que… (Mais on ne va pas tirer de plans sur la comète, hein !?) Et on va attendre la sortie du tome 4, voir si elle sera synonyme de sortie… dans l’espace !
A suivre.
Par Sylvestre, le 1 juin 2010
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