CONCRETE
Fragile Créature
Concrete continue sa route, il voyage beaucoup, écrit sur ces rencontres mais se rend compte que malgré tout il faut parfois aussi accepter certains boulots pour récupérer assez d’argent et retaper sa maison, payer son assistant etc.
C’est ainsi qu’il finit par se retrouver sur le tournage d’un film afin d’aider l’équipe des effets spéciaux.
Ce qui plombe le plus Concrete, cet homme enfermé dans une épaisse carapace de béton, c’est avant tout la solitude, il ne voit finalement pas assez de gens et cette nouvelle opportunité va lui permettre de travailler dans une équipe, être utile et penser à autre chose, pour une fois !
Néanmoins, la vie d’un plateau de tournage n’est pas forcément tranquille, entre les aléas de la production, des banquiers, du matériel qui n’est pas fiable à 100 %, on est loin du simple travail de gros bras… Mais est ce vraiment un problème pour Concrete ?
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2848571357
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Notre avis sur CONCRETE #2 – Fragile Créature
Ce deuxième album de Concrete chez Semic est encore une fois une très agréable surprise, il traduit les 4 épisodes de la mini série du même nom parue en 91 chez Dark Horse. Loin des archétypes habituels cette histoire se développe tranquillement autour de ce personnage complètement hors norme, transformant les scènes d’action en accessoire hors champs, portant un regard assez desillusionné sur les différentes intrigues amoureuses qui se montent ici et là, le principal intérêt reste encore une fois le parcours sensible de cet homme enfermé dans sa carapace.
Il ne s’ennuit pas dans ce monde qui va parfois trop vite, qu’il ne comprend pas toujours, il essaye de se trouver une place pour s’asseoir, de protéger ses amis, penser à la façon la plus désintéressée possible de régler ses problèmes. Concrete est un héros moderne loin du tumulte des grandes histoires épiques qui se réécrivent toutes les unes après les autres sur le même schéma depuis des lustres !
Paul Chadwick est aussi un amoureux de la contemplation, de la vie qui passe, ses personnages ont une vie vraiment fantastique, malgré tout ils ne courrent pas dans tout les sens et gardent en tête cette quiétude face à la tourmenrte ! Mais bon, l’auteur s’amuse aussi à casser un peu de sucre sur ces professions du cinéma, un monde à cent mille lieux de ce que peuvent refléter les séances dans les salles obscures.
Le scénario est assez bien équilibré, peut-être parfois on souhaiterait un peu plus de fond ou plus d’intimisme, mais tout se tient très bien, que ça soit dans les pages d’intro, dans les différentes scènes le personnage principal s’étoffe, prend de la "masse" et gagne en profondeur. Pour ce qui est du dessin, je suis assez fan, même si je trouve les changements de style assez abrupts parfois ! Il me rappelle certaines planches de Mike Kaluta et ça n’est pas forcément un repproche !
"Concrete" est donc une série à part, pas forcément palpitante du début à la fin mais véritablement très intéressante.
Par FredGri, le 7 octobre 2005
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CONCRETE
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