CONJURATION D'OPALE (LA)
La loge
Walaya, Erik et Joachim forment maintenant une équipe qui, à petits coups de suspicion et de manque de confiance, tend à se souder de plus en plus. Cette unité est nécessaire car de mystérieux cavaliers les traquent. Le trio de héros en est d’ailleurs de plus en plus persuadé : c’est bien à leurs opales que ces maudits poursuivants en veulent.
Retournant à bord du vaisseau de feu son père, Walaya apprendra le nom d’un expert en pierres précieuses qui pourrait les éclairer, elle et ses deux compagnons, sur la valeur de leurs opales. Ils partent donc pour Anvers. C’est dans cette ville que se retrouvent justement les membres de Ars Magna, le groupe commanditaire des tueurs lancés à leur poursuite.
Un jour, nos trois héros sont attaqués par des rats. Joachim va réussir à les en débarrasser et pour cela va trouver en lui des ressources inattendues, providentielles, surnaturelles… probablement grâce aux opales. Ils sortiront tous de cette épreuve « vidés » de leur énergie. Tant et si bien qu’un peu plus tard, Joachim se fera déposséder des trois gemmes qu’il avait rassemblées pour les porter chez l’expert et qui aura eu le temps de lui annoncer qu’en réalité, les pierres sont de fausses opales !
Joachim n’aura pas le loisir de partager cette information avec Erik et Walaya : il sera emporté par la peste…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Notre avis sur CONJURATION D’OPALE (LA) #2 – La loge
"La loge" confirme que la série "La conjuration d’opale" est dessinée de main de maître par Grun. Le premier tome avait assis tout le monde, mais là, l’artiste persiste et signe : la qualité de son trait, comme celle de ses couleurs, est toujours au top. Pouvoir en parler comme d’un graphisme ayant des airs de ceux de Marini et de Delaby ne serait pas faux et prouverait, grâce à ces références, tout le bien que j’en pense !
Comme moi, vous apprécierez ces planches passées tantôt au filtre bleuté, tantôt au chaud orangé, et jugerez les transitions maîtrisées entre ces ambiances (par exemple, quand la porte de la taverne s’ouvre…). Regardez également ces scènes de rue ou encore ces majestueux bateaux : splendides !
J’avais trouvé légèrement inutile et très aguicheur d’avoir, dans le tome 1, une Walaya seins nus pendant une longue partie du tome. Ce tome 2 la rhabille, c’est bien, mais pour autant, Grun ne s’empêche pas de nous croquer d’autres belles pépées (et de jolis mâles, aussi – y’en a pour tout le monde !)
Au niveau du scénario, l’histoire fait son petit bout de chemin. Je dirais même que l’on a évité que ça traîne trop : les opales sont dérobées à leurs propriétaires à la fin de ce second épisode. Cela s’est fait très "facilement" alors que les auteurs auraient pu choisir de rallonger la sauce…
"La conjuration d’opale" est définitivement une histoire fantastique. Cependant, après l’apparition de Nostradamus, c’est un autre personnage ayant réellement existé qui est mis en scène : le peintre Rubens. En son temps, ce grand peintre a aussi souvent mené à bien des missions diplomatiques. Ce qui en fait un personnage pluriel ; et qui arrange bien les auteurs pour envoyer de l’eau à leur moulin lorsqu’il s’agit de nous parler d’Ars Magna, cette confrérie comme l’Histoire en a toujours vu exister.
Si quelques coquilles ont échappé à la vigilance des re-lecteurs, on ne s’étonnera par contre pas de voir qu’Anvers (de nos jours en Belgique) est située aux Pays-Bas : il s’agit bien là des "Pays-Bas espagnols" du XVIIème siècle où Anvers trouve sa place. Historiquement.
Allez, je conclus avec une redite : superbe tome, chouette histoire faisant entrer en jeu des éléments très importants… Un régal !
Par Sylvestre, le 24 mars 2006
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