CONNIE LA BARBARE
Les bijoux du Transistan

Alors qu’elle vient d’abattre un puissant démon, l’émasculant au passage, la jeune Connie, la barbare nymphomane, accompagnée par son amie, la robuste Kra-Doub, parvient à El Djébétèq, la capitale du Khanat de Transistan, surnommée « la ville aux mille plaisirs ». Évidemment, la belle ne tarde pas à se faire remarquer, non seulement par son côté très avenant avec le moindre mâle qui se présente devant elle, mais surtout par son impétuosité et sa façon de ne pas se laisser faire, même par la capitaine de la garde royale…

Par fredgri, le 14 décembre 2023

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Notre avis sur CONNIE LA BARBARE #2 – Les bijoux du Transistan

Comme on a pu s’en rendre compte avec le premier volume, Connie, une sorte de sous Red Sonja à la libido d’une star du X, est une jeune guerrière itinérante, prête à honorer le moindre contrat qu’on lui commande, et si c’est possible à honorer, dans la foulée, tous ceux qui peuvent croiser son entrejam… sa route.
A nouveau, le scénario reste très enlevé, mêlant humour décomplexé et scènes de jambes en l’air plus explicites les unes que les autres.

Alors oui, l’idée est bien de nous faire glisser dans des aventures parodiques qui singent, d’un air moqueur, toutes ces histoires d’Heroic Fantasy, de barbares qui découpent de l’orques puants, des démons vraiment démoniaques… Mais ça ne s’arrête pas là, certes on rit beaucoup devant les idées que trouve Maconi pour amener ses scènes de cul, pour complètement sursexualiser cet univers barré ou finalement, Connie apparait comme une version évidente de la célèbre barbare, mais il y a un scénario.
C’est drôle, parfois poussif dans son côté démonstratif et ses gros plans presque chirurgicaux, mais il faut bien admettre que ça fonctionne bien, qu’on prend plaisir à se perdre dans ces planches, avec cette intrigue pas si prétexte que ça, en fin de compte.

Maconi ne se contente pas de simplement accumuler les scènes « olé olé », il construit un vrai scénario, qui prend ici de l’épaisseur. Bon ça reste tout de même assez léger, mais il faut souligner cette volonté de ne pas de borner aux archétypes.

Pour amateur averti.

Par FredGri, le 14 décembre 2023

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