CORNELIUS SHIEL
La princesse des Abysses

 New York, février 1892. Le Peacock Club.

Alors que les membres du Club se pâment devant les discours de Miss Brooks, la fille du fondateur du Peacock Club, le jeune Hector Travis, qui vient de voir publier son premier livre, se voit faire parvenir un courrier. Il provient d’un certain Cornelius Shiel, un homme assez mystérieux qui vit en haut d’un des buildings de la ville. Personne n’a encore eu la chance de l’approcher. Même Oscar Wilde n’a pu le rencontrer. On le dit magicien, il est aussi collectionneur de livre. Travis se rend au rendez vous et va faire connaissance avec Shiel. Ce dernier a besoin de lui pour la rédaction de ses mémoires. Le jeune homme va voir qu’il y a quelque chose d’étrange en Shiel. Au début, il refuse la proposition mais assez rapidement, après une autre rencontre dans la rue, il va finir par accepter ce travail…

Par berthold, le 22 juin 2013

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Notre avis sur CORNELIUS SHIEL #1 – La princesse des Abysses

Quelquefois, en jetant un œil sur la couverture, je sens que le livre va me plaire. Et lorsque je regarde les premières images, je sais que j’ai raison.
Cela a été le cas avec Cornelius Shiel. Au départ, je ne pensais pas vraiment que ce titre allait me séduire autant.
Mais là, dès la première case, en regardant l’illustration de Patrizio Evangelisti et en lisant le texte de Patick Mallet, je n’ai plus lâché ce tome jusqu’à la dernière case.

Mallet, l’auteur d’Achab, d’Un long hiver, signe avec Cornélius Shiel, une nouvelle série fantastique au suspense fascinant. Mallet va faire durer le plaisir avant que le lecteur ne fasse connaissance avec ce Cornelius Shiel. Tout d’abord, ce sont d’autres gens qui parlent de lui comme d’un homme que peu ont vu, peu ont rencontré. il s’agirait d’un grand magicien. Grâce à l’autre personnage principal, Hector Travis, nous allons enfin rencontrer cet homme qui nous intrigue. Mallet sait comment nous surprendre en annonçant l’âge de l’homme. Puis, par le biais de Shiel, nous allons apprendre qui il est et comment il devient ce "magicien" . En fait, non, ce n’est pas le bon mot à employer, comme vous vous en rendrez compte.
Il y est question du bien et du mal, de la magie et de sorcellerie et d’anges et de diables. Shiel a une mission et il se doit de l’accomplir.
Vous allez aussi apprendre que Shiel a un frère mais que celui ci n’est pas aussi sympathique. Et pourtant…
Pourtant, Mallet vous conte tout cela avec grand talent dans ce premier tome fort réussi à divers niveaux.

L’autre grosse surprise est le graphisme de Patrizio Evangelisti. Un travail remarquable pour une série qui, je pense fera date. Ses personnages donnent l’impression d’être vivant. Les expressions ressortent à travers leurs visages et leurs révèlent leurs émotions. Il y a là aussi de très belles scènes de décors, de paysages (dernière case, page 39 par exemple) mais aussi des passages forts et impressionnants.

La Princesse des abysses est un premier tome d’une série de trois, qui se révèle être une excellente lecture, une très belle surprise. La magie a l’air d’avoir la côte ces temps-ci en bandes dessinées, au vu de quelques titres sortis dernièrement. Cornelius Shiel se place en haut du lot et est un titre que je vous recommande.
Mystère, suspense, aventure et magie sont au rendez vous pour vous faire passer un bon moment !

 

Par BERTHOLD, le 22 juin 2013

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