CORTO
La ballade de la mer salée

Quelquepart sur les eaux du Pacifique en  1913.
Le bateau du capitaine Raspoutine recueille deux naufragés,deux jeunes gens : Pandora et Caîn Groovesnore. Puis, peu après, c’est un homme attaché à un radeau que les hommes de Raspoutine récupèrent.
Cet homme est un pirate, comme l’est son ami Raspoutine. Il se nomme Corto Maltese…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CORTO #2 – La ballade de la mer salée

"Je suis l’Océan Pacifique et je suis le plus grand. On m’appelle ainsi depuis très longtemps, mais ce n’est pas vrai que je suis toujours pacifique. (…)"

C’est ainsi que débute cette ballade qui fera connaitre le célèbre marin dont Hugo Pratt se sera fait le narrateur de ses avantures.
C’est un promoteur immobilier, Florenzo Ivaldi, qui va proposer à Hugo Pratt de travailler pour un nouveau journal qui se nommera Sgt. Kirk. Le premier numéro paraitra en juillet 1967 avec une nouvelle bande déssinée Una ballata del mare salato. 
Corto Maltese n’est pas le personnage principal de l’histoire;il n’est qu’un personnage secondaire comme l’est Tipperrarry O’Hara dans Ann de la jungle. Et puis il faut voir comment on fait connaissance de Corto : au bout de 4 pages, attaché en croix et abandonné par ses hommes sur un radeau de fortune. tout ça à cause d’une hisoire de femme.
Ici, c’est plutôt Pandora qui a le rôle principal; et comme toujours chez Pratt, les femmes ont un caractère fort. elles sont toujours belles, sensuelles. 
C’est à une grande aventure à laquelle Hugo Pratt va nous convié.
On peut dire l’Aventure, la vrai. Une des plus belles de la bande dessinée.
Qui n’a pas rêver en lisant ce récit d’aventures sur le Pacifique, avec cette île mystérieuse : L’Escondida, son chef dit Le Moine dont on en apprend peu. 
Une des plus belles de la bande dessinée. C’est vrai, elle marquera à jamais le monde de la bande déssinée.
On est à l’aube de la première guerre mondiale. On va rencontrer d’autres magnifiques personnages comme Slûtter, cet officier allemand, Cranio, etc… Certaines scènes sont de plus belles, cultes. La scène des adieux , le baiser, entre Pandora et Slûtter. 
Une des plus belles de la bande dessinée
En 1970, le journal Pif demande à Hugo Pratt de lui écrire un récit avec un héros pour une suite d’épisode.  Pratt pense donc à Corto Maltese.
Le mythe est lancé.

La ballade de la Mer salée passe dans France Soir en 1974, puis chez Casterman en 1975 dans sa version en noir et blanc et dans la collection Les grands romans de la bande dessinée. Les éditions J’ai lu en propose une version poche en 1987. 
Patrizia Zanotti met en couleur ce récit en 1989 pour la version colorisé en 1989.

2006 : une nouvelle version format livre-roman parait chez Casterman en couleur.
L’occasion de se replonger dans le monde de Corto Maltese et l’univers d’Hugo Pratt.

Par BERTHOLD, le 10 août 2006

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