CORTO MALTESE (ÉDITION COULEUR 2015)
La Maison Dorée de Samarkand
1921 – 1922 : De Rhodes à la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan, Corto Maltese traverse l’Asie Mineure à la recherche du trésor d’Alexandre de Macédoine, dans cette région du monde qui connaît de nouveaux troubles depuis que l’Empire Ottoman a été dépecé par les Alliés après la première guerre mondiale : les communautés kurdes, arméniennes, grecques, turques s’affrontent.
Par berthold, le 17 septembre 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782203097674
Notre avis sur CORTO MALTESE (ÉDITION COULEUR 2015) #8 – La Maison Dorée de Samarkand
Fin septembre 2015 sortira la nouvelle aventure de Corto Maltese, intitulée Sous le soleil de Minuit, par deux auteurs espagnols, Juan Diaz Canales (Blacksad) et Ruben Pellejero (Dieter Lumpen).
A cette occasion, Casterman propose une nouvelle édition des aventures de Corto Maltese en couleurs dans un format digne du héros.
Après Fables de Venise, on se retrouve entrainé de Rodhes au Kafiristan au travers de cette nouvelle aventure intitulée La Maison Dorée de Samarkand, commencée en 1980 et terminée en 1985.
C’est une aventure qui rappelle l’oeuvre de Kipling : L’homme qui voulut être Roi ou Wee Willi Winkie adapté plus tard par John Huston. C’est une longue aventure de Corto Maltese. L’une des meilleures.
Pratt nous invite à une leçon d’histoire d’une période peu connue : le problème du massacre arménien par les Turcs. On fait connaissance avec Enver Bey, on apprend que parmi les relations de Corto, il y a un certain Joseph Dugatchvili plus connu sous le nom de Staline. Corto nous raconte aussi la légende des Haschischins. Il nous donne, par le biais de son héros, son opinion sur les guerres faites au nom des religions.
On retrouve Raspoutine qui croupit dans la prison de Samarkand qui donne le titre de l’album : la Maison Dorée, le seul endroit où l’on s’évade par le biais de la drogue. Drogue dont il est beaucoup question ici. Corto fait souvent des rêves après avoir fumé du haschich. Notre marin retrouve à Rhodes son ami Sorrentino que l’on a vu dans Les Celtiques et Fables de Venise. Venexiana Stevenson, son ennemie, est aussi de l’aventure.
C’est vrai qu’il est beaucoup question de femmes : Marianne, Venexiana, Cassandre, la petite Arménienne et toutes celles dont rêve Corto, surtout Pandora.
Certaines cases sont une invitation au voyage, comme lorsque Narcisse reprend la mer sous une belle Lune. On trouve de très bons dialogues entre Corto et Raspoutine, comme le moment ou ils se mettent à danser sous le regard de Venexiana et Marianne.
Pratt est au summum de son art, que ce soit au scénario et aux dessins. Les couleurs sont tout aussi efficaces.
La Maison Dorée de Samarkand est une grande aventure de Corto Maltese, à ne pas manquer.
Par BERTHOLD, le 17 septembre 2015
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12 albums
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