CROQUEURS DE SABLE (LES)
La blanche neige
Tout le monde ou presque tient Varech Saccavent pour mort et associe son décès au grand bouleversement qui a vu Aiguelande scindée en deux : pour moitié promise à la fatale oxydation vers laquelle elle courait, et pour l’autre moitié enfin libérée et voguant à nouveau, tractée sur la surface des océans.
Mais Saccavent est bel et bien vivant. Et il est plus que jamais déterminé à retrouver enfin sa fille Goélane qu’il sait être sur l’un des navires libérés ; navire à bord duquel se trouve aussi un mystérieux coffre dont on dit qu’il contient une créature mortelle…
Par sylvestre, le 9 septembre 2013
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Scénariste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2869671687
Notre avis sur CROQUEURS DE SABLE (LES) #3 – La blanche neige
Il est toujours aussi difficile d’entrer dans cette histoire, même après trois tomes, mais plutôt que répertorier froidement les nombreuses déficiences qu’à mes yeux cette bande dessinée a, je préfère ici vous faire part d’éléments qu’on y trouve et qui font son originalité…
Vous apprécierez par exemple l’apparition, page 17, de cet immeuble fait à partir de l’empilement de bus, de caravanes, de citernes et de wagons… Vous arrêterez sans nul doute votre regard sur la première case de la page 9 et sur ses couleurs qui, même si elles peuvent sembler être appliquées de manière assez grossière, réussissent tout de même à rendre de beaux effets lumineux crépusculaires… Vous noterez l’originalité des tapisseries dont va s’emparer le trio de maraudeurs et la façon dont elles sont représentées, et saurez accorder de l’importance aux messages qui sont écrits dessus. Vous percevrez le rôle joué par ces subtilités de langage qui désignent par exemple comme algues noires des bobines de films… Et vous repérerez cette fois encore diverses références (Les aventuriers de l’Arche Perdue) et quelques panneaux directionnels dans certains coins de vignettes.
Bref, vous continuerez d’avancer dans Les croqueurs de sable à votre rythme, en accueillant comme elle vous arrivera cette saga poétique aux accents de "steampunk inversé" où ce sont des anciennes machines dont les protagonistes ne savent plus se servir et non des innovations techniques qui sont d’importance pour le déroulement et la progression de l’aventure.
Par Sylvestre, le 9 septembre 2013