DANS LES VILLAGES
L'école de la cruauté

Bézié – Capitale du vaste univers des villages-
Le professeur Wom, doyen de l’université d’omégaphysique, lors du 55ème colloque, fait part à ses confrères de ses conclusions. D’après lui, ils vivraient dans un univers à dimension sonore : il a pu détecter un don fossile, un son qui s’apparenterait au grattement d’une plume ; un son réglé sur la fréquence de la note "La", que le professeur nomme le "La fossile". Ses confrères quittent l’hémicycle devant les propos de Wom, qu’ils prennent pour un dément.
Seul une personne semble intéressé par cette théorie. Un dénommé Dzino qui se qualifie de "graphiste de terrain"…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DANS LES VILLAGES #5 – L’école de la cruauté

Je ne connaissais pas cette série "dans les villages". Max Cabanes l’avait commencé en 1975, dans les pages de "Tousse Bourrin" numéro 2, puis par la suite cela a changé de revue : Fluide glacial, Pilote, Charlie. Un premier album sort chez A.U.D.I.E. puis sera réedité chez Dargaud : "La jole" le tome 1 (1983) à "Le rêveur de réalité"-tome 4- (1986).
Une intégrale verra le jour aux Humanoides associés(1990).
Depuis, plus rien…Les villages se sont tus.
"Dans les villages" proposait un monde parallèle où vivaient des étranges personnages : les Merdouzilles, les Joles,…

Max Cabanes, auteur né en 1947, n’est venu à la bande déssinée que vers 1972. Il écrit  et dessine quelques courtes histoires, débute dans "Tousse Bourrin", où il crée "dans les villages". Par la suite, il aura la carrière que l’on sait : "Colin maillard" chez Casterman, des collaborations à différents collectifs (dernièrement, dans le "Cabrel" sorti chez Delcourt), des illustrations et "La maison Winchester" pour la collection "la loge noire" chez Glénat sur un scenario de M.C.Delmas (2004).
20 ans plus tard, il revient sur sa série la plus personnelle "dans les villages".
Difficile de raconter cette histoire tant elle est riche graphiquement et au niveau du scénario. "l’école de la cruauté" est une oeuvre qui va surprendre plus d’un lecteur : par son ton décalé, ses dialogues savoureux et inventifs, un scénario tres bien construit. 54 pages de pur plaisir. Une oeuvre qui parle de la création, où le protagoniste parle aux lecteurs. 
Une oeuvre à ranger à cotè des livres de Mathieu dans toutes bonnes bibliothèques.
Cabanes va se consacrer à cette série. C’est une très bonne idée et je l’en remercie. Cette série mérite le détour.

Par BERTHOLD, le 7 novembre 2005

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