DANS MES VEINES
Tome 1
Barbara est un ancien flic que ses collaborateurs surnommaient Barbie. En ce matin du 16 juin, alors qu’elle couve une bonne gueule de bois, elle retrouve dans la cuisine de son appartement le corps sans vie de Jill, son ex-petite amie disparue depuis 2 ans, baignant dans une mare de sang. Sentant immédiatement le coup fourré et sans tergiverser, elle s’enfuit de cheelle pour éviter de tomber entre les mains de ses anciens collègues. Qui a bien pu orchestrer cette mise en scène macabre et pourquoi ? Barbara va devoir se débrouiller seule pour découvrir les fondements manipulateurs de cette triste affaire qui semble être liée au milieu de la mode dans lequel s’épanouissait la mystérieuse Jill et dans lequel elle avait été infiltrée pour faire tomber un caïd slave, Karl Riedoff.
Par phibes, le 14 janvier 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782818900468
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Notre avis sur DANS MES VEINES #1 – Tome 1
Pour la deuxième fois, Damien Marie signe une nouvelle série chez Bamboo. Après Wounded, premier opus d’un western fantastique, voici donc publié Dans mes veines, nouvelle saga moderne aux accents de polar américain plutôt noir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cet auteur aime bien nager, scénaristiquement parlant, dans des eaux troubles et sait remuer son lectorat de la plus sombre des façons. En effet, bien qu’il y soit question de mode, belles femmes et beaux vêtements, l’auteur se plait à imaginer ce qu’il y a derrière cette vitrine alléchante et ce n’est pas beau à voir.
Ce tome est un plaisir de lecture à l’état pur. Arborant une couverture quelque peu suggestive qui peut susciter quelques interrogations quant à la teneur exacte de l’histoire, il nous installe dans une sorte de torpeur, une inertie intentionnellement entretenue tout au long des 48 planches. L’aventure assez intimiste qu’il nous conte dégage, par le biais de son héroïne malheureuse, des vapeurs de dépravation et de drogue oppressantes. A ce titre, on retrouve un tant soit peu les ambiances de manipulation de sa série La cuisine du diable.
L’histoire de Barbie et de Jill prend le chemin d’une enquête policière officieuse à la veine tortueuse et amère, saupoudrée d’un zeste d’amourette lesbienne non offensante et narrée dans un alternat adroitement tenu entre passé et présent. Elle passe obligatoirement par une narration abondante à la première personne via une voix-off nature et directe et se voit complétée par des dialogues percutants.
Fidèle au scénariste (ils ont en commun chez le même éditeur Need et Ceci est mon corps), Sébastiern Goethals réalise un travail graphique complet (dessin + couleurs) superbe qui appuie parfaitement l’histoire. Plus noir que dans les séries précédentes, son trait anime de façon assez réaliste et adroite les mésaventures de Barbie. On se plait à arpenter son univers double (beau d’un côté et sombre de l’autre) qui révèle une sensibilité mais également une certaine dureté.
Un premier opus réalisé de mains de maîtres, qui fait voir le côté obscur de la mode dans un polar nerveux et fielleux à souhait. A lire et à suivre sans retenue !
Par Phibes, le 14 janvier 2011
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