DANTHRAKON
Lyreleï la fantasque

La bibliothèque du Mage Waïwo a été détruite à la suite de la malencontreuse curiosité de l’apprenti-marmiton Nuwan. Désormais en possession des écritures magiques du Danthrakon, le jeune humain s’est enfui en compagnie de la belle Lerëh d’Aplemont et s’est vu pris en chasse par le sinistre inquisiteur Amutu. Après un premier affrontement qui permet de découvrir ce que le Danthrakon est capable de faire à son hôte, les deux jeunes fuyards décident de quitter le port de Kompian et empruntent le premier bateau qui passe. C’est là que Lerëh retrouve avec surprise son père, le Duc Funkre d’Arpiome qui les épaule dans leur fuite. Alors que les poursuites lancées par l’inquisiteur ont avorté et que le mage Waïwo est déchu par ce dernier, Nuwan est accaparé par son nouveau protecteur qui souhaite s’emparer sans vergogne du Danthrakon. La vie du cuistot est de fait à nouveau menacée. Serait-ce la fin de l’aventure pour Nuwan ? A moins qu’un tierce personne vienne à son secours et l’entraîne vers d’autres cieux !

Par phibes, le 21 août 2020

Notre avis sur DANTHRAKON #2 – Lyreleï la fantasque

Après un premier volet tonitruant qui avait pour objet de lancer une aventure haute en couleur et nourrie d’une grosse dose de fantasy, Arleston et Boiscommun refont front commun pour nous dévoiler la suite des péripéties de leur apprenti-cuistot et néanmoins héros, Nuwan.

Ce deuxième volet fait comme il se doit suite à la fuite engagée précédemment par le marmiton et sa dulcinée Lerëh. Désormais hôte d’une magie de sang (d’encre), le personnage principal vient ici partager son piédestal avec la belle élève du mage Waïwo pour un nouveau lot de pérégrinations décoiffantes qui ont tendance à nous éclairer sur la famille de cette dernière. Après avoir fait la connaissance de son aristocrate de paternel (le duc d’Arpiome) qui va ici préciser son rôle, c’est au tour de sa mère Lyreleï de Sphate d’intervenir et d’assumer sa présence dans cette histoire danthrakonienne.

Faisant preuve d’une imagination débordante, Arleston a opté pour une suite des plus animées, dans laquelle les amateurs d’aventures hors norme trouveront leur compte. Entre course-poursuite, rencontre titanesque, magie vampirique, tout se télescope généreusement pour notre plus grand plaisir. Nuwan trace à sa voie au gré de la puissance de ce qui l’habite et du machiavélisme de ceux qui le pourchassent. En parallèle, l’inquisiteur Amutu, le mage déchu Waïwo, Didore font leur chemin, un chemin semé d’embuches et de surprises.

Olivier Boiscommun peut se targuer d’avoir adopté pleinement le graphisme qu’il convient dans pareille aventure, un graphisme qui soit-dit en passant se cale parfaitement à ce que l’on a pu apprécier dans l’univers de Troy. Ses personnages polymorphes sont très plaisants à suivre dans leurs pérégrinations multiples, au cœur d’un décor exotique très bigarrés et emplis de surprises.

Un deuxième tome bourré de magie qui ne manquera pas de vampiriser les fans de l’heroic-fantasy. Suite et fin au prochain épisode !

Par Phibes, le 21 août 2020

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