DÉMONISTES
Tillie

Ayant été obligé de récupérer le corps inanimé de Vlad le démoniste plongé en pleine catalepsie, l’atypique aréopage constitué de la belle Tillie, du puissant démon majordome Hepsar et du dernier soldat rescapé du raid, est retourné vers la capitale du royaume de Surin menacée par l’ouverture d’un portail démoniaque. Durant ce périple de retour, Hepsar s’est décidé à narrer les péripéties rebondissantes vécues par Vlad jusqu’à son tragique endormissement. En effet, lorsqu’il était étudiant, il s’était amouraché de Tillie au grand dam d’un de ses amis Jonas. Ce dernier ayant outrepassé les règles édictées par l’Académie en faisant appel à une succube, il en a été chassé. A force d’ennui, Vlad a fini ses études et obtenu son diplôme de démoniste. Criblé de dettes pour avoir détruit une partie de l’Académie, il a tenté reprendre contact avec Tillie recluse dans son château mais sans succès. C’est alors qu’il découvre comment ramasser de l’argent en participant à des combats de démons. Cette initiative va lui permettre de gagner en notoriété et également de recroiser certes sa camarade d’école Maeve mais aussi la belle Tillie. Les choses ne vont pas s’articuler comme il l’aurait souhaité, surtout que Jonas continue à ruminer sa vengeance.

Par phibes, le 23 janvier 2022

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Notre avis sur DÉMONISTES #2 – Tillie

Vlad et les autres reviennent en force dans cette seconde épopée au sein de laquelle les démons ont une place prépondérante. Manipulée par Olivier Gay et illustrés par Geyser, cette drôle de compagnie est liée à une menace qui grève le joyeux royaume de Surin et dont le seul individu patenté pour y mettre fin est malheureusement psychologiquement absent.

Ce deuxième et dernier ( ?) volet est l’occasion de retrouver l’ambiance démoniaque des péripéties précédentes qui continuent à jouer sur deux tableaux bien distincts, l’instant présent et les souvenirs de Vlad. Comme il se doit donc, Olivier Gay nous replace dans cet univers très décalé qui fricote allégrement avec la dérision extrême et nous apporte les réponses aux interrogations suscitées antérieurement. Entre monstres méphistophéliques et histoire d’amour très tourmentée, le scénariste mène son récit tambour battant, à grands coups de joutes diaboliques ubuesques et de rebondissements jubilatoires.

Sous le couvert d’un retour aux pénates, le narrateur patenté de cette saga qu’est Hepsar nous livre les dernières explications sur l’état atone de Vlad et sur le devenir de la belle Tillie. Est-ce à dire que l’amour resterait plus fort que les forces malines ? Rien n’est moins sûr mais ce qui est certain, c’est que cet opus regorge d’énergie, de folie humoristique, de raillerie paroxysmique, prouvant ici que le scénariste n’a que pour seule ambition de s’amuser et d’entraîner dans son délire aventurier tout son lectorat.

Autant dire qu’il n’est pas nécessaire de trop chauffer Geyser pour illustrer ce délire. En effet, ces nouvelles planches démontrent pleinement son envie de s’amuser dans cette aventure en croquant toute une kyrielle de scènes ubuesques, avec de nombreux clins d’œil à Harry Potter, au MCU et à celui de Mike Mignola. Les effets visuels sont pléthores, maximisés par une colorisation piquante et un coup de patte assez caricatural.

Une seconde partie qui sort la grosse artillerie, diaboliquement poilante et sans prise de tête aucune. Les amateurs du genre seront comblés !

Par Phibes, le 23 janvier 2022

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