DERNIER TROYEN (LE)
Le cheval de Troie
Depuis plus de 10 ans les Achéens font le siège de la planête Troie. Or un beau jour les vaisseaux ennemis se sont volatilisés, laissant derrière eux un étrange astéroïde de pierre en forme de cheval !
Le prince Enée soupçonne tout de suite un piège, il refuse de rejoindre les festivités, et encore moins quand on ramène ce cheval à l’intérieur de Troie !
Dans la nuit, des figures se glissent le long de l’astéroïde : ce sont des Achéens…
Commence alors le massacre…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2845657226
Notre avis sur DERNIER TROYEN (LE) #1 – Le cheval de Troie
Cet album, même s’il n’a pas le bénéfice de l’originalité, n’en est pas moins très agréable à lire !
Il s’avère qu’il a le mérite, pour ceux qui ne les connaissent pas, de réactualiser un tantinet la légende de la chute de Troie, du cheval/piège d’Ulysse et de l’exode d’Enée, le tout à la sauce Science-Fiction, un brin pompeuse !
Ce travail de réinterprétation n’est pas vraiment neuf, nombre de versions existent par exemple autour des travaux d’Hercule, autour de l’Odyssée d’Ulysse (d’ailleurs le dessin animé « Ulysse 31 » n’est ni plus ni moins qu’une première version de ce « Dernier Troyen », mais du côté des grecs) etc. Mais ce qui est à mettre au crédit de Valérie Mangin, c’est cette énergie et cette cohérence dans l’univers qu’elle veut constituer autour de l’histoire de Rome, version Guerre des étoiles ! Et dans ce sens c’est assez passionnant, finalement, très accrocheur. Je trouve personnellement, (parce que je connais les bouquins références) que ça manque de pertinence dans l’adaptation, les auteurs collent vraiment de trop près aux textes et aux légendes sans chercher des voies plus SF aux interventions des Dieux par exemple ! De plus, c’est aussi assez caricatural, les Achéens (les Grecs en français 😉 ) sont des vilains pilleurs et les Troyens ne sont que des victimes.
Mais que ces remarques n’aillent pas cacher l’essentiel, c’est de l’aventure, on se laisse aller très rapidement dans les méandres de cette histoire, peut-être que cela aurait pu être un brin moins pompeux, mais bon… j’ai dévoré cet album d’une traite (et le cahier de 8 pages à la fin est pour le coup bien plus pertinent, très interessant même)
Les dessins sont très efficaces eux aussi, peut-être pas du niveau de ceux d’Aleksa Gajic, mais franchement on oublie vite ce côté figé et pas fini des planches pour ne retenir que le côté fluide de ces dessins !
Une assez bonne surprise, qui laisse présager une suite tout aussi intéressante !
Par FredGri, le 23 février 2004
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