DJINN
Le tatouage

Ce troisième tome cible davantage le côté calculateur des personnages et leur pouvoir d’acceptation des épreuves subies selon le but à atteindre. Bien sûr, la sensualité, les suggestions érotiques, le charme des corps restent très présents mais ce thème, principal au second tome, laisse plus de place au reste de l’aventure cette fois-ci. On parle d’esprit, de magie, d’hypnose mais également de pouvoir, de richesse et le machiavélisme de certains personnages est assez intéressant, voir stupéfiant !
Le dessin est agréable et le trait plutôt sobre invite à la rêverie en laissant l’imaginaire vagabonder aisément. Les femmes sont souvent nues et imberbes, les corps sont minces, élancés et harmonieux et les hommes sont musclés, dessinés comme puissants et pleins d’assurance. Ces clichés sont un peu « gnan gnan » mais avec Dufaux au scénario, il aurait été très étonnant que ce tableau manque à l’appel.
La couverture, dessin comme couleurs, est superbe. L’histoire est un peu rocambolesque mais elle est agréable à suivre, même si le vrai intérêt de Djinn reste à la nudité et aux effusions, ce qui est dommage, parce que au bout d’un moment, on aura quand même fait le tour de la question 😉
Finalement, j’accroche un peu moins à l’histoire mais c’est tellement joli, langoureux et suggestif que je conseille à ceux qui ne connaissent pas encore cette série d’aller y jeter un œil, c’est très original !

Par MARIE, le 13 octobre 2003