Donjon Bonus
Création et Parchemins

Tout a donc commencé en 1998, chez Delcourt, Joann Sfar et Lewis Trondheim veulent créer un univers Fantasy ouvert qui suivrait plusieurs temporalités, avec un système de numérotation propre, des séries menées en parallèle les unes des autres, avec des potes dessinateurs qui viendraient se greffer à tout ça et une multitude de personnages qui vivraient des aventures parfois délirantes.
Ce volume bonus revient donc sur la genèse du projet, nous présentant des story-board, des planches ou les auteurs se mettent en scène, discutent de leurs intentions…

Par fredgri, le 26 janvier 2024

Notre avis sur Donjon Bonus #2 – Création et Parchemins

Vous aimez les séries Donjons, cet univers vous amuse, vous fascine, vous plait énormément (cochez la bonne formulation), alors il se pourrait que ce grand format soit fait pour vous…
Mais attention, il ne s’agit pas vraiment d’y découvrir une nouvelle aventure, ou tout du moins pas comme vous pourriez l’entendre. Car ce qui se dévoile à nous ici ce sont les coulisses des tous débuts, les premiers échanges entre Joann Sfar et Lewis Trondheim, les premières idées, les crobars sur des coins de feuilles, tout ce qui peut constituer un embryon de série qui nait sous nos yeux, avec ses hésitations, ses fulgurances et le charme d’un concept brouillon qui sort progressivement de sa chrysalide.

On admire ainsi les storyboards des premiers albums, cette patine encore un peu brute, ce morceau de glaise avec lequel les deux amis complices vont façonner un monde qui va rapidement prendre de l’ampleur.
Et c’est absolument fascinant d’un bout à l’autre. Car si maintenant on sait que Donjon est revenu, après une longue parenthèse, en pleine forme, que les albums se sont accumulés depuis le début, avec un rythme impressionnant, que d’autres auteurs sont venus se joindre à la « Party » dans la joie et la bonne humeur, c’est intéressant de voir d’où tout est parti…

Ce volume s’adresse peut-être, en effet, aux irréductibles fans, mais il s’en dégage un parfum universel, celui de la création qui bouillonne, des idées qui fusent, d’une bande dessinée qui ne demande qu’à être lue.

Très vivement conseillé.

Par FredGri, le 26 janvier 2024

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