EAST OF WEST
There is no us
(East of West 11 à 15)
La maison de Mao demande une assemblée extraordinaire entre toutes les principales nations, afin de délibérer d’un sujet grave, une déclaration de guerre. Évidemment, les choses dégénèrent rapidement et deux morts sont au tapis… La Xaolienne repart avec ce qu’elle était venue chercher… Les troupes commencent donc à se rassembler, au grand dame des cavaliers de l’Apocalypse qui doivent composer avec tout ça dorénavant ! D’autant que le fils de Mort réussi à s’échapper…
De son côté, Mort, qui espérait obtenir l’information nécessaire pour retrouver son fils, voit soudain le père de loup se faire dégommer sous ses yeux, il tente alors de maitriser l’assassin…
Par fredgri, le 18 février 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9781632151148
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Notre avis sur EAST OF WEST #3 – There is no us
Plus on avance dans cette série plus le discours devient pompeux et sentencieux, au point ou la moindre phrase semble contenir un double sens plus hermétique.
Hickman compose ainsi un récit SF assez pesant, emprunt de grandes phrases qui alourdissent la lecture alors que le récit gagnerait à être beaucoup moins rébarbatif et plus accessible. On a ainsi du mal à s’attacher aux personnages qui s’en tiennent à leur pose, sans émettre la moindre émotion, à peine de la colère. Du coup, cette lecture souffre d’une tension permanente, empesée dans un cadre, dans une ambiance pleine de cérémonie, très froide.
On devine en arrière plan un univers SF très riche, qui demande à s’émanciper de ce carcan plombant, d’autant que le graphisme de Dragotta et les magnifiques couleurs de Frank Martin rajoute une véritable finesse ambiante avec laquelle il aurait été intéressant de composer. On sent qu’Hickman se concentre sur ses idées, bien plus que sur les psychologies de ses personnages, c’est son très gros défaut, je trouve.
Alors oui les enjeux sont intéressants, oui la série évolue vers des pistes assez intrigantes, mais on aimerait vibrer davantage !
AU final on obtient un volume certes très beau, mais d’une froideur et d’une rigidité incroyable. Ce qui est dommage car en effet , si on est bien lancé on pourrait même trouver le récit prenant…
Par FredGri, le 18 février 2015
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