ELEMENTAL GERAD
Elemental Gerad

Coud Van Giruet a été recueilli par des pirates alors qu’il était enfant. Un jour, après un raid expéditif, il se faufile dans la salle des trésors pour examiner le butin de plus près. Piqué par la curiosité, il ouvre une caisse scellée dans laquelle il découvre, à sa grande surprise, ce qu’il prend pour une poupée.
Cependant, en essayant de la dégager un peu de son accoutrement, il réalise soudain qu’elle est bien vivante. Son nom est Ren et son seul but semble être de se rendre dans le « Adilgarden ».
Alors qu’il essaie de lier connaissance avec la jeune fille, le vaisseau est attaqué par un trio survolté : ils sont venus récupérer Ren, au besoin par la force. En effet, la jeune fille qui paraissait fragile et décalée est, en fait, une arme redoutable capable de prendre forme humaine.
Commence alors un long périple pour Coud fermement décidé à accompagner Ren saine et sauve à sa destination.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

Notre avis sur ELEMENTAL GERAD #1 – Elemental Gerad

Le scénario de ce manga est intéressant même s’il n’est pas vraiment innovant. On y retrouve un jeune homme, sans attache, emporté dans une quête qui le dépasse, pour les beaux yeux d’une damoiselle en détresse. Quoique pour la demoiselle en détresse, on peut avoir des doutes : une arme de forme humaine capable de couper en deux des missiles ne semble pas vraiment avoir besoin de la protection d’un ado maigrichon. Enfin…
Pour ce qui est du rythme du récit, il est à la fois efficace et un peu expéditif : une vingtaine de pages, et nous voilà déjà au courant que Coud a eu une enfance difficile, que Ren est une arme exceptionnelle qu’il faut protéger des convoitises et qu’une organisation de soi-disant protecteurs est à ses trousses. Au moins, cela a le mérite de nous plonger directement dans l’action.
Pour ce qui est du dessin, on peut avoir quelques regrets sur le choix de la trame. Elle est parfois trop foncée et ne permet donc pas de discerner le dessin correctement. Le trait des personnages est agréable même si l’on a parfois une impression de déjà vu. En revanche, le découpage et la profusion inégale de bulles laissent, sur certaines pages, une sensation de surcharge. Quoiqu’il en soit, le tout reste sympathique. Attention, cependant, l’impression ne rend pas toujours justice aux cases.
Un ouvrage sympa pour jeune public.

Par KOMORI, le 24 août 2006

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