ELRIC
La Cité qui rêve

A cause du trouble causé par les paroles de l’Empereur Saxif d’Aan, Elric s’est mis à la recherche des ruines de R’Lin K’ren A’a, la cité originelle des Melnibonéens. Là, il espère trouver une preuve que ses ancêtres étaient purs avant d’être touchés par le Chaos.
Le chemin est dangereux et Elric perd quelques uns de ses compagnons de voyage. Mais le voilà face à Arioch. De leur confrontation, dépendra le sort de Melniboné…

 

Par berthold, le 4 juin 2021

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Notre avis sur ELRIC #4 – La Cité qui rêve

Il nous aura fallu attendre 4 ans pour avoir en main le final du premier cycle d‘Elric, intitulé Melniboné. Et La Cité qui rêve clôt en beauté ce cycle en 4 tomes.

Ce final est magnifique et impressionnant. Les amateurs apprécieront ce récit écrit par Blondel et Cano. Le destin d’Elric se joue dans ces pages, des révélations se font et d’énormes rebondissements attendent le lecteur. Les deux scénaristes ont fait un travail remarquable et ont su donner une relecture originale de l’oeuvre de Michael Moorcock. Ils ont su éviter les pièges de l’adaptation classique, et ont su aller prendre des risques pour mieux surprendre les lecteurs. C’est fort bien écrit et fort bien mené.

Au dessin, nous trouvons un nouveau venu, Julien Telo.  Avec un story-board co-réalisé avec Ronan Toulhoat (Block 109), il a su nous donner des pages grandioses, des scènes époustouflantes, des cases incroyables qui nous en mettent plein la vue. Des scènes vont vraiment marquer les esprits des lecteurs. Il a su créer l’ambiance particulière liée à l’oeuvre de Moorcock. Son Elric reste dans l’esprit de celui imaginé par Robin Recht. Les couleurs de Stephane Paitreau apportent beaucoup à l’atmosphère de ce récit.

A la fin de cet album, vous pouvez admirer divers travaux de recherche sur les personnages et les décors, ainsi que des hommages signés, entre autres, par Valentin Sécher, Stevan Subic, Jean Bastide ou encore Mike Mignola.

Ce cycle d‘Elric a su nous offrir un grand moment de lecture, nous faisant frissonner aux côtés du célèbre albinos et de son épée Stormbringer. Cela augure du meilleur pour les prochains cycles. En attendant, ne ratez pas cette superbe adaptation de l’oeuvre de Michael Moorcock !

 

Par BERTHOLD, le 4 juin 2021

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