ENQUÊTES DU COMMISSAIRE RAFFINI (LES)
Rue des souvenirs

Le Commissaire Raffini a reçu un avis de décès de Denise, son ancienne femme. Ayant un gardé un souvenir somme tout bien ancré de cette dernière, il décide de partir à Besançon pour assister à ses obsèques. Il retrouve sur place son ancien collègue Martin qui lui fait part des circonstances toutes bêtes du décès de Denise. Ils décident d’aller chez elle, dans sa boutique d’antiquités, et découvrent que celle-ci ne roulait pas sur l’or. Après l’enterrement, alors que Raffini se prépare à rentrer chez lui, il apprend par son ami Martin que Lescure, un des personnes qu’il a croisées durant les funérailles, a été assassinée. Evidemment, ce fait tragique remet en question les causes du décès de Denise qui pourrait, elle-aussi, avoir été victime d’un malfrat. Le Commissaire Raffini va donc enquêter !

Par phibes, le 7 juin 2023

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Notre avis sur ENQUÊTES DU COMMISSAIRE RAFFINI (LES) #13 – Rue des souvenirs

Toujours sous le couvert des éditions Tartamudo, l’éminent Commissaire Raffini revient pour une nouvelle enquête qui, cette fois-ci, concerne une personne qu’il a bien connu plus jeune, en l’occurrence son ex-femme Denise. Toujours bien inspiré par son policier moustachu et ses ambiances de polar des années 50, Rodolphe a décidé cette fois-ci de titiller la fibre nostalgique de son personnage.

Rue des souvenirs est donc l’occasion au fin limier de quitter la capitale française pour œuvrer sur le territoire de la Commune de Besançon, territoire qu’il connaît bien pour y avoir vécu et travaillé plus jeune. Toujours selon ce concept on ne peut plus classique qui en fait son charme et sa marque de fabrique, le récit met en exergue une affaire de très bonne facture, qui se découvre à la suite de funérailles et de l’assassinat de l’un des participants. A partir de cet instant, alors que Raffini semble s’engluer dans ses souvenirs d’antan, l’intrigue reprend adroitement le dessus et l’enquête démarre sérieusement. De nombreuses pérégrinations sont à découvrir, dans un enchaînement toujours aussi clair et bien sûr conventionnel dans son résultat.

Christian Maucler reste, quant à lui, mâitre de ses pinceaux qu’il anime avec beaucoup d’esthétisme. La colorisation directe qu’il emploie reste toujours efficace dénotant au passage une belle recherche sur la restitution des décors bisontins d’époque et sur la bien remarquable représentation de ses divers personnages.

Une affaire policière efficacement diligentée que les adeptes du fameux Commissaire ne rateront certainement pas.

Par Phibes, le 31 mai 2023

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