ETAT MORBIDE (L')
La Maison-Dieu
Charles Haegeman, un dessinateur de BD à la tendance légèrement morbide, loue un appartement dont il a vu l’annonce. L’ancien locataire s’etant suicidé Charles emménage, complètement fasciné par l’atmosphère malsaine qui se dégage du batiment. D’autant plus que les voisins semblent tous plus bizarres les uns que les autres !
S’imprégnant des lieux il entame une nouvelle BD ou le personnage principal est prisonnier d’une sorte de camp futuriste. Mais Charles tourne en rond, ça n’avance pas et il finit par découvrir sous le plancher un carnet de note de l’ancien locataire, il découvre ainsi que le batiment serait un lieu mystique ou tout les habitants seraient une partie d’un démon total… C’est le début d’une plongée en enfer !
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2723408558
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Notre avis sur ETAT MORBIDE (L’) #1 – La Maison-Dieu
Alors entrer dans « L’Etat Morbide » c’est découvrir l’univers complètement en marge de Daniel Hulet. A l’époque il venait de terminer « Les chemins de la gloire » chez Glénat et il avait le besoin de se lancer sur un projet vraiment plus profond, plus personnel !
Avec cette série Hulet démontre qu’il est, malgré ses mondes torturés et particulièrement barrés, un auteur de génie, il construit ses planches comme personne d’autre, travaille ses thématiques colorées, triture les plans, alterne cases minuscules et plans larges, mais surtout il fait grimper une tension, une horreur très morbide.
Bien sur tout ça peut déranger d’autant plus que le héros, ce Charles, est très maniéré et donc un brin agaçant, il se complait dans ce rôle du dessinateur de BD incompris, glauque, plus futé que les autres. Du coup on s’accroche plus aux autres éléments et on se rend vraiment compte que Hulet a construit chaque planche comme un orfèvre, au millimètre. Neanmoins le graphisme est magnifique, Hulet est vraiment un très grand dessinateur qui maitrise à la fois son dessin mais surtout les couleurs, il a travaillé la moindre ambiance avec précision, c’est fascinant !
Ouvrir ce premier tome c’est déja accepter de partir à la rencontre d’un artiste très particulier, d’un visionnaire qui ouvre les portes d’une nouvelle BD plus dérangeante, Gulp ! Alors venez retenir votre souffle avec moi ! très fortement conseillé !
Par FredGri, le 3 juin 2003
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