EX-MACHINA
Volume 1

2002. Mitchell Hundred est le nouveau maire de la ville de New York. Son but est d’amener une nouvelle vie aux new-yorkais ainsi qu’à la Grosse pomme qui a été marqué par les attentats du 11 septembre 2001. Hundred est aussi un ancien super-héros. Il a ainsi sauvé la deuxième tour du W.T.C. Mais sa carrière a débuté plus modestement en tant que justicier masqué sous le nom de Grande Machine. Il s’est révélé plus convaincant en tant que politicien. Hundred va maintenant remarquer que son mandat n’est pas vraiment de tout repos, il lui faut aussi affronter quelques problèmes liés à son passé de super-héros…

 

Par berthold, le 13 octobre 2013

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Notre avis sur EX-MACHINA #1 – Volume 1

Ex Machina est une oeuvre phare et culte de DC Comics. Cette série a été conçue par Brian K.Vaughan et illustrée par Tony Harris. Elle a commencé à paraitre en 2004 chez DC Comics sous les couleurs du label Wildstorm. Ce n’est qu’en 2007 qu’elle a été traduite en France chez Panini dans la collection 100% Wildstorm.

Il s’agit autant d’un thriller politique que d’une étude sur le monde des super-héros. Brian K.Vaughan construit un récit riche, prenant, passionnant sur la carrière en tant que maire et de super-héros qu’a connu Hundred Mitchell. Ce premier volume, qui reprend les épisodes 1 à 11 de la série, proposé par l’éditeur Urban Comics nous parle des premiers jours de Mitchell en tant que maire, mais aussi des débuts de sa carrière de justicier.

Comme on le constate, ces pouvoirs sont venus d’un "accident", d’un contact avec quelque chose de mystérieux qu’il tente de comprendre. Ainsi, nous voyons que certains ennuis que subissent les new-yorkais viennent justement de du passé de Mitchell.
Vaughan aborde le sujet du poids de la responsabilité et du pouvoir qu’impose la fonction de maire, par exemple. Nous assistons justement aux quelques décisions difficiles que doit prendre Mitchell au sujet du mariage homosexuel (tiens donc, cela rappelle un sujet récent en France, ça), ou encore l’usage de l’art, entre autres. C’est assez intéressant d’ailleurs cette thématique là. Cela me rappelle la très belle série "A la maison blanche", avec Martin Sheen dans le rôle du président des Etats-Unis. Il nous présente aussi une belle pléthore de seconds rôles qui rajoute un aspect très cohérent à l’ensemble. Il y a les conseillers du maire, les amis du Mitchell d’avant et bien d’autres qui vont arriver progressivement. Mais Vaughan n’oublie pas non plus que son héros a été un super héros et qu’il a un pouvoir : il parle aux machines ! A partir de là l’auteur aborde le rôle du justicier dans la société, son impact.

Au dessin, nous retrouvons Tony Harris, qui s’est fait beaucoup remarqué sur la série Starman et qui, ici, fait un incroyable travail, conférant à la série un côté très réaliste. Le lecteur, du coup, croit à cette version de l’après septembre 2001. Comme on le constate rapidement, il s’intéresse surtout aux personnages, les décors étant souvent relégués en arrière-plan. Il met souvent les héros en avant, nous donnant beaucoup de gros plans. Tout cela donne un ton unique et intéressant à cette série.

Ex Machina est une saga à suivre, une œuvre à ne manquer sous aucun prétexte. C’est du comics intelligent et passionnant que je vous invite à découvrir sans plus tarder !

Par BERTHOLD, le 13 octobre 2013

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