FAUT PAS PRENDRE LES CONS POUR DES GENS
Faut pas prendre les cons pour des gens
Quand son enfant ne nous plait pas, quand l’école se passe de professeur, quand un SDF ne sait plus ou dormir, quand un terroriste ne se fait pas exploser… qu’est ce qu’il se passe… ?
Par aub, le 23 août 2019
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782378780357
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Notre avis sur FAUT PAS PRENDRE LES CONS POUR DES GENS #1 – Faut pas prendre les cons pour des gens
Cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas autant ri en lisant une BD… D’un premier abord, c’est clairement le titre qui m’a donné envie d’ouvrir l’album, puis les illustrations qui donnent une ambiance années 60. Un peu couleurs sépia, un peu couleurs télévision de l’époque.
Les gags sont d’une puissance incroyable avec des chutes fantastiques et totalement inattendues… Je me suis même amusé au bout de 4 ou 5 gags, pensant prétentieusement avoir compris le système et la narration des auteurs, joué à essayé de deviner la chute… Et bien, à chaque fois je suis totalement tombé à coté… ça doit être d’ailleurs pour ça que je suis pas scénariste de BD d’humour (ni scénariste de quoi que ce soit d’ ailleurs..)
Les gags sont efficaces, clairs, pas la peine de revenir 2 fois sur la dernière case pour en comprendre le sens. On sent des textes travaillés, un découpage efficace et respectant pour la majorité des gags, le rythme de 6 cases (même si quelques gags sont sur 2 ou même 3 planches (pour un seul gag). Un rythme dynamique qui nous empêche de nous laisser trainer sur les cases, afin de rythmer précisément le gag et sa chute. A chaque fois, on sent une méthode très mathématique pour que la chute fonctionne et clairement ça marche.
Les auteurs, Emmanuel Reuzé au scénario et au dessin, et Nicolas Rouhaud co-scénariste pour quelques gags (et pas des moindres) se sont certainement délectés de trouver les thèmes et les chutes à leurs histoires… Je les imagine plancher des journées complètes sur un sujet, et au beau milieu d’une nuit, se réveiller en sursaut, réveiller l’autre pour raconter la chute de l’histoire, et se rendormir, content de leur connerie !
Si la connerie humaine devait porter un numéro ça serait Pi… vous savez ce chiffre qui n’en finit jamais…
Si la connerie humaine devait être un lieu ça serait un trou noir dans lequel elle s’y perdrait indéfiniment.
Si la connerie humaine devait être un mot… ça serait absurde.
Si la connerie humaine devait être un être vivant ça serait… l’Homme avec un grand H, celui que nous sommes tous…
Si la BD humouristique devait avoir un modèle, ça serait ce premier opus de « Faut pas prendre les cons pour des gens », car vraiment… Les cons ne sont pas des gens… Les cons, c’est nous et on a pas de quoi en être fier…
Quand nos vies, les situations de notre monde, les gens dans la rue, les politiques ne font que des choses absurdes… quand l’humour noir prend tout ça en main et transforme les situations en gags de mauvais gouts, qui font mal et pourtant qui font rire… Alors on a plus que nos yeux pour rire de notre bêtise et se rendre compte qu’il est bien trop tard pour essayer de devenir intelligent !
Par AUB, le 23 août 2019
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