FRANCE DE RIGA
Le Carnet

Période post révolution, 1792, Bruxelles, un inconnu au chapeau assassine une femme en pleine rue. A deux pas de là, Adélaïde Rigot et sa mère Marie assistent au drame.
La dure réalité et l’exode d’une multitude de personnalités de l’époque offrent alors à Marie, l’opportunité de reprendre le travail de la Destouches, juste morte.
Elle était « Marchande à la toilette ». Désormais, les dessous de la noblesse n’auront plus de secrets pour Marie Birot.
Malheureusement, l’homme au chapeau continue d’assassiner les marchandes… 
 

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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2 avis sur FRANCE DE RIGA #1 – Le Carnet

Enfin, revoici Séraphine avec un nouvel album.
Le premier tome de cette nouvelle série de la collection Vécu donne le contexte, présente les personnages et le départ de l’aventure. Cette affaire se situe donc à une période riche en intrigues et en secrets divers nécessitant la discrétion absolue sous peine de mettre sa vie en jeu. L’époque n’épargne personne, ni les riches ni les pauvres ce qui laisse beaucoup de place pour les petites histoires prêtes à tous les rebondissements.
Le dessin de Séraphine est élégant et fluide tout en gardant un caractère indispensable pour se distinguer. C’est la couleur directe qui donne un ton vivant au dessin avec une palette assez sombre comme la couverture d’ailleurs.
N’affectionnant pas forcément le genre historique, j’ai acheté cet album par pur plaisir de retrouver l’auteur. Le plaisir est bien là mais je reste plus sensible à ses précédentes œuvres , surtout « Ascension » parue aux éditions Dargaud en 1999.
Cet album est original, agréable à lire et rien que pour faire la connaissance avec Séraphine, si vous ne la connaissez pas encore, lisez « France de Riga » qui mérite notre curiosité. 
 

Par MARIE, le 25 février 2005

La révolution française est la source de tous les maux de la jeune Adélaïde devenue, à la suite de son apprentissage à Riga chez la Baronne Von Barentz, France de Riga. Obligée de s’expatriée, la jeune française va connaître une adolescence faite de voyages dictés par un carnet que sa mère a récupéré, au service d’une aristocrate russe déchue.

Après "Hybride", ouvrage de science-fiction et le one-shot "Ascension", Séraphine prépare les bases de sa nouvelle intrigue qui nous plonge dans l’Histoire, celle de tout un réseau de femmes constitué autour de la Mer Baltique et couvert par le commerce de lingerie féminine. Tout en explicitant la dure adolescence itinérante d’Adélaïde, elle nous interpelle sur cette curieuse ébullition que l’on peut remarquer autour de la Grande Dame. Qui est-elle et quelles sont ses réelles intentions ? Voilà un mystère qui est soulevé dans cet épisode et qui restera en suspens, du moins jusqu’au deuxième tome.

Bien qu’il soit question d’expatriation et de meurtre, on pourra être conquis par ce climat apaisant dû en grande partie par les réactions typiquement féminines de Marie et d’Adélaïde. Ces voyages autour de la Mer Baltique sont l’occasion de rencontres, mis à part avec le sieur Striclker, respectueuses et pleines de prévenance. Le caractère de la jeune héroïne s’affirme au fil des vignettes pour éclore définitivement dans les dernières planches.

Par rapport aux précédents ouvrages, le style de Séraphine s’améliore pour atteindre une sorte de réalisme en couleurs directes très plaisant. Collant à l’ambiance historique, cette forme d’expression graphique a pour objet d’apporter par ses tons pastel une certaine quiétude au récit pourtant dramatique. Grâce à la magie du dessin, la frivolité de la jeune Adélaïde, personnage attachant, se transforme au final en une sensualité personnifiée qui n’est pas pour déplaire. Mélangeant des vues réelles de photos ou tableaux remodelés, elle parvient à réaliser un ensemble très honorable.

N’hésitez pas à venir faire la connaissance de France de Riga dont les origines malheureuses et ses accointances avec le réseau des marchandes à la toilette combleront les amateurs d’aventures historiques les plus exigeants.
 

Par Phibes, le 15 juin 2008

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