FRIDAY (VF)
Volume 3

(Regroupe Friday 7 à 9)
Revenue dans le passé, au moment de son arrivée en train à Kings Hill (au début du premier volume, en sorte), Friday essaye de comprendre tout ce qui s’est déroulé jusque là, de l’évasion de Fouinard à cet étrange signe qu’il a dessiné sur l’arbre quand ils l’ont retrouvé avec le shériff et Lancelot, au moment ou la cabane ou elle avait l’habitude de se retrouver avec Lance s’est mis à soudainement flamber. Petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en marche et même s’il ne lui reste pas très longtemps avant de revenir à son point de départ, quelques jours plus tard, Friday tente malgré tout de changer un peu la donne…

Par fredgri, le 22 septembre 2024

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Notre avis sur FRIDAY (VF) #3 – Volume 3

Avec ce dernier volume de la série, il est temps pour Ed Brubaker et Marcos Martin de révéler les ultimes secrets qui vont nous permettre de tout comprendre. A l’exemple de Friday, nous revenons donc dans le passé, au moment ou tout à commencé et on reprend tout à zéro, décryptant une à une toutes les pistes qui se sont progressivement développées depuis.

Le procédé peut apparaître assez facile en fait, une mystérieuse montre/machine à voyager dans le temps qui amène la jeune héroïne à tout refaire une seconde fois, en mode « Annoted »… « Maintenant, j’essaye de comprendre avec vous… ». Mais finalement c’est assez adroit dans l’intention, car en plus les auteurs peuvent rectifier deux ou trois bricoles, comme le cas Lance, par exemple. Je lui trouve néanmoins une ou deux facilités quelques peu ennuyeuses, comme cette histoire de doubles rapidement amenée qui peut prétexter la mort du jeune homme, en premier lieu… Comme si finalement Brubaker ne souhaitait pas trop s’étendre sur les détails et accentuer l’émotion qui se glisse entre les deux amis, apprentis détectives.

Il n’en reste pas moins que ce troisième volume reste captivant dans tout ce qu’il révèle sur cet univers et la relation entre Friday et Lance. Avec une joli façon de garder un souffle énigmatique tout du long. Le scénariste connait très bien son travail, il a le sens du rythme narratif, les dialogues sont parfaits, avec un esprit polar moderne très juste et fascinant.
De son côté, Marcos Martin, en ayant adopté un style plus épuré, mais toujours aussi expressif, transcende littéralement le récit et nous emporte dans une succession de pages absolument magnifiques, superbement rehaussées par les couleurs de Muntsa Vicente. On admire l’art du découpage, du cadrage, cette maestria dans l’enchaînement des cases, c’est juste parfait.

Friday se conclue donc avec ce dernier album, je vous conseille vivement de tout relire depuis le début, histoire d’apprécier pleinement le moindre détail dans l’histoire.

Par FredGri, le 22 septembre 2024

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