FUZZ ET FIZZBI
Les Caverneux
Alors qu’ils arrivent à l’orée de la forêt de Splynn, Fizzbi et ses compagnons rencontrent une fille lutin qui s’avère être, comme Fizzbi, être une lutin de Splynn. Ainsi, cette race qu’on croyait quasiment éteinte ne le serait pas !? En effet, la petite raconte comment elle a réussi à s’échapper des ateliers dans lesquels les Caverneux retiennent captifs tous les lutins de Splynn et les font travailler. Les Caverneux sont des brutes épaisses qui s’abreuvent, entre autres, de la musique "sauvage" qu’ils parviennent à faire émettre par des pierres magiques, les Yödels, qu’ils extraient de leurs mines et font tailler aux lutins.
Pendant ce temps, les frères Gobeléon ont réussi à filer à l’anglaise du monastère où ils purgeaient leur peine et ont capturé une fée dont le pouvoir est de rendre bon. S’étant équipés de couronnes de laurier afin de se protéger de cette bonté dont ils ne voulaient pas, et toujours avides de pouvoirs, ils firent "usage" de cette fée pour se faire accepter comme co-dirigeants de la communauté des Caverneux.
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
2723415414
Publicité
Notre avis sur FUZZ ET FIZZBI #3 – Les Caverneux
Troisième aventure de Fuzz et Fizzbi, "Les Caverneux" est dans la lignée des deux précédents albums. C’est une histoire que l’on prend plaisir à lire car on y retrouve les personnages qui nous ont tant plu dans les épisodes précédents. Et sans baisse de rythme, c’est toujours avec un humour certain que sont contés les événements.
Les auteurs, bien qu’ils nous offrent une aventure encore différente, qui peut être lue à part, reviennent sur des éléments qui font référence aux autres : le tatouage de Fizzbi, le retour des Gobeléon… On a un peu l’impression (et cela est appuyé par le fait que le Fizzbi égaré du tout début retrouve sa communauté) que le scénariste ait voulu boucler la boucle, finaliser une œuvre. Et cela donne effectivement une notion d’abouti à son travail tout en laissant supposer qu’une suite pourrait exister si le cœur lui en disait.
Le dénouement est bien dans le ton de la gentillesse (ne pas prendre cela comme un terme péjoratif) de la série. Les "méchants", dans cette série, ne sont jamais humiliés ou promis aux pires tortures. C’est toujours raconté de manière humoristique : on en viendrait presque à plaindre les Gobeléon et à souhaiter savoir comment ils vont revenir à la charge !
Constat de réussite, donc, pour cet album qui, à l’image de la série, plait pour bien des raisons !
Par Sylvestre, le 8 décembre 2005
Dans la même série
FUZZ ET FIZZBI
Publicité